Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux en collaboration avec le Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) a organisé une conférence publique sur le civisme, la citoyenneté, le patriotisme, la cohésion sociale et la paix, jeudi 14 août 2025, à Dori.
C’est sur le thème : « Notre force, c’est notre civisme, notre fierté, c’est notre patriotisme » que le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, Garde des sceaux en collaboration avec le Bureau national des Grands projets du Burkina (BN-GPB) a organisé une conférence publique sur le civisme, la citoyenneté, le patriotisme, la cohésion sociale et la paix, jeudi 14 août 2025, à Dori.
Selon le directeur général de la promotion de la citoyenneté et de la paix au ministère en charge des droits humains, Benjamin Sow, le Burkina traverse depuis quelques années une crise de la citoyenneté, d’où la volonté des plus hautes autorités de raviver la flamme patriotique au sein de la population. A l’entendre, il est difficile de construire un pays dans le désordre et l’indiscipline.
C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, les décideurs politiques, à travers l’Initiative présidentielle pour le développement communautaire, ont décidé d’aller à l’encontre des populations des régions du Burkina. A l’en croire, l’objectif visé est de les sensibiliser et semer dans leurs esprits et consciences les graines des valeurs patriotiques et civiques. Ainsi, a soutenu M. Sow, les citoyens burkinabè pourront efficacement accompagner les idéaux de la Révolution progressiste populaire (RPP) en marche au Burkina.
Quant au gouverneur de la région du Liptako, Abdoul Karim Zongo, il a livré le message du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré. A cet effet, il a saisi l’opportunité pour exhorter l’ensemble des populations de sa circonscription administrative à maintenir constamment allumée la flamme patriotique et à renforcer leur engagement citoyen à bâtir une nation prospère et de justice, suivant les idéaux de la RPP.
« Non seulement, chacun de nous est invité à incarner les valeurs de référence qui nous unissent et qui sous-tendent notre progrès commun, mais aussi, il est important, de nos jours, de travailler à les partager, à les transmettre autour de nous, dans les familles, les établissements scolaires et universitaires, dans les services publics et privés, dans les marchés et yaars », a-t-il indiqué.
Trois communications pour sensibiliser
Pour ce faire, les participants à la conférence composés de toutes les couches sociales de la population et des candidats à l’immersion patriotique obligatoire dans le Séno ont bénéficié de trois communications. Il s’agit de « Civisme et citoyenneté », « Patriotisme et participation citoyenne » et « Culture de la paix et de la cohésion sociale ». Pour le directeur de l’éducation au civisme et à la citoyenneté au ministère en charge des droits humains, Denis Daboné, qui a animé la première conférence, il a axé sa communication sur trois points que sont la citoyenneté burkinabè, les droits et devoirs du citoyen et le civisme au Burkina Faso.
Au niveau de la citoyenneté burkinabè et ses implications, M Daboné a expliqué aux participants le rôle du citoyen burkinabè dans la société. Pour lui, la citoyenneté burkinabè se caractérise par des valeurs telles que l’intégrité qui renvoie à la qualité d’une personne incorruptible et honnête. Ensuite, il a rappelé les droits et devoirs du citoyen burkinabè notamment le devoir pour le burkinabè de défendre l’intégrité du territoire national dans le contexte actuel de notre pays. Au dernier point, il est revenu sur les manifestations de l’incivisme et les pistes de solutions pour endiguer le phénomène.
La deuxième communication a été présentée par le chargé de missions à la présidence du Faso pour le compte de la région du Liptako, Ali Bokoum. C’est une tribune pour échanger avec les populations pour leur porter le message des plus hautes autorités sur leur vision et leur attente vis-à-vis d’elles. Pour Ali Bokoum, il a insisté sur le patriotisme de chaque citoyen en participant de manière efficiente à la construction d’un Burkina Faso de paix et de développement.
A l’issue de la conférence, le président des églises et missions évangéliques du Liptako, Salifou Gasambé, a trouvé l’initiative très bonne dans la mesure où la jeunesse a besoin d’être sensibilisée en matière de civisme, de citoyenneté et de patriotisme afin qu’elle puisse réellement contribuer à la consolidation de la cohésion sociale pour un Burkina Faso prospère. Pour sa part, l’inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non-formelle, Abass Maiga, a estimé que la conférence est venue à point nommé parce qu’elle a permis de rappeler le minimum basique pour être citoyen et patriote et participer
au développement de la patrie.
Souiabou NOMBRE
snombre29@yahoo.fr