Sénégal : Après la « diffamation », place à « Sweet beauty » pour Ousmane Sonko

Adji Sarr et Ousmane Sonko. Crédit photo : Senego

Le leader du parti d’opposition sénégalais Pastef, Ousmane Sonko est confronté à un nouvel épisode de ses démêlés judiciaires après avoir été condamné en appel à 6 mois de prison avec sursis pour diffamation sur le ministre en charge du Tourisme.

Ce mardi dans la matinée, la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar a ouvert l’affaire dite ‘’Sweet Beauty’’, du nom du salon de massage où se serait déroulé les faits présumés de viols sur la masseuse Adji Sarr qui a dénoncé l’homme politique pour viols donc et menaces de mort sur sa personne.

Aussitôt ouvert, le procès a été renvoyé au 23 mai prochain pour des questions de procédure. L ’accusé, absent à la barre ce matin, n’entend pas se présenter au tribunal pour cause de désobéissance civile afin de manifester sa défiance vis-à-vis de la justice sénégalaise qu’il accuse d’être « instrumentalisée, orchestrée par le président Macky Sall ».

Trois morts et des dégâts matériels

Il s’est retranché dans sa ville natale, Ziguinchor, dont il est le maire et des centaines de jeunes ont rallié son domicile pour lui servir de bouclier alors que des rumeurs faisant état de prise au corps sont avancées.

Hier lundi, ces rumeurs ont donné lieu à des échauffourées dans la ville de Ziguinchor entre des jeunes et les forces de l’ordre ayant entrainé la mort d’un policier et de deux manifestants et des saccages de biens privés.

Le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024 a été accusé par la masseuse Adji Sarr pour viols et menaces de mort, fin 2020. Il a été placé sous contrôle judiciaire, en mars 2021. L’opposant au président Macky Sall, et ancien député nie les faits et soutient être la cible d’un complot tramé par ses adversaires politiques.

Sidwaya.info

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