SITHO 2025: des professionnels découvrent les sculptures sur granit de Laongo et le musée de Warba de Zorgho

Les visiteurs ont découvert l’ingéniosité des sculpteurs burkinabè et d’autres nationalités.

L’Agence nationale de promotion du tourisme « Faso Tourisme » a organisé un voyage touristique dénommé « Educ’tour », du 21 au 24 septembre 2025, dans les régions du Nakambé et d’Oubri. Une vingtaine d’acteurs de Tours opérateurs, d’agences de voyages et de tourisme, et de journalistes a visité le Symposium de sculpture sur granit de Laongo et le musée du Warba de Zorgho dans la région de Oubri.

L’Agence nationale de promotion du tou- risme « Faso Tourisme » multiplie ses efforts pour une meilleure visibilité des sites touristiques au Burkina Faso. Dans le cadre de la 15e édition du Salon international du tourisme et de l’hôtellerie (SITHO), qui se tient du 25 au 28 septembre 2025 dans la capitale burki- nabè, elle a organisé une visite des sites et attraits touristiques dans la région invitée d’honneur, le Nakambé, du 21 au 24 septembre 2025. Sur le chemin de découverte des potentialités de la région, les touristes venus du Burkina et du Mali, du Cameroun, de l’Afrique du Sud et un franco-ivoirien ont marqué des arrêts, dimanche 21 septembre, pour visiter le Symposium de sculpture sur granit de Laongo et le musée de Warba de Zorgho dans la région de Oubri.

A Laongo, la trentaine de visiteurs constitués d’acteurs de Tours opérateurs, d’agences de voyages et de tourisme, et de la presse a, pendant plus d’une heure, découvert la diversité des œuvres issues de l’imagination et de l’ingéniosité des artistes burkinabè et internationaux. Le Symposium de sculpture sur granit de Laongo a été créé en 1989 par le sculpteur burkinabè Siriki Ky. Aujourd’hui, il compte deux sites. Le premier site qui couvre une superficie d’environ 10 hectares compte plus de 300 œuvres et l’annexe plus de 200 œuvres d’art.

Le responsable de l’agence Voyages Afriq, Symphorien Kouabilé s’est dit émerveillé de découvrir un musée à ciel ouvert où plusieurs nationa- lités d’Afrique, d’Amérique, d’Europe et d’Asie ont exprimé leurs talents et leur créativité. Pour lui, ce site mérite d’être connu au niveau mondial. A cet effet, il a promis de relayer ces merveilles à travers le monde afin que le symposium puisse attirer d’avantage de touristes et de visiteurs.

Créer une mémoire vive du warba

La visite s’est achevée par la prestation de danse.

Après Laongo, l’équipe a mis le cap sur la ville de Zorgho où elle a visité le musée de Warba. Le warba est l’une des danses les plus connues des moosé. Elle a quitté le terroir moaga pour enrichir le patrimoine culturel burki- nabè, africain et européen. Le warba a inspiré de nombreux musiciens de la musique moderne comme Georges Ouédraogo, Jean Claude Bamogo. Le chef de service de la médiation au musée national du Burkina Faso, Emmanuel Sawadogo, a expliqué que le musée de Warba a été créé en 2008 par l’Association jeunesse montante pour le développement du Ganzourghou qui a décidé de dotée la ville de Zorgho d’une mémoire vive de la danse du Warba.

L’objectif, a-t-il poursuivi est de faire la promotion de la danse Warba et de la pérenniser. De son avis, le musée est beaucoup fréquenté pendant les périodes scolaires par les élèves ainsi que certaines familles qui viennent le visiter. Pour attirer plus de public, l’association entend renouveler les expositions et organiser des ateliers et des foires sur le warba. La danse est pratiquée aussi bien par les hommes que par les femmes. L’objectif des danseurs est de se divertir, mais les instruments qui l’accompagnent véhiculent des messages codés connues par un petit nombre d’initiés, a précisé M. Sawadogo. A l’occasion, l’équipe a eu droit à deux prestations. Le premier groupe constitué uniquement d’hommes et la troupe féminine ont émerveillée les visiteurs.

Abdoulaye BALBONE

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