Soutenance en master II: Lassané Ouédraogo décortique la motivation du travail des vigiles

Après la délibération, le jury a octroyé la note de 16/20 à l’impétrant Lassané Ouédraogo.

L’étudiant Lassané Ouédraogo a soutenu son master II en psychologie sociale du travail et des organisations sur le thème : « Représentation de soi et motivation au travail des vigiles exerçant dans la ville de Ouagadougou », à l’université Joseph-Ki-Zerbo, mardi 23 septembre 2025, à Ouagadougou. Il a obtenu la note de 16/20 avec la mention très bien.

Malgré les conditions de travail difficiles, certains vigiles restent motivés et engagés
dans l’exercice de leur fonction. La problématique a été au cœur des
travaux de recherches de l’étudiant en recherche et intervention en psychologie option psychologie sociale du travail et des organisations, Lassané Ouédraogo. Son thème de mémoire a porté sur la « Représentation de soi et motivation au travail des vigiles exerçant dans la ville de Ouagadougou ».

La soutenance a eu lieu à l’université Joseph-Ki-Zerbo, mardi 23 septembre 2025, à Ouagadougou. A l’issue de la présentation et des échanges avec les membres du jury, le candidat a obtenu la note de 16/20 avec la mention très bien sous réserve des amendements à intégrer dans le document final. Lassané Ouédraogo confie que
pour mener à bien son étude, il a utilisé le questionnaire, l’entretien et l’observation pour recueillir les données auprès d’un échantillon de 120 vigiles dans la ville de Ouagadougou.

De plus, il a signifié que les résultats des analyses ont montré que la perception de soi, qu’elle soit actuelle et ou imposée, exerce une influence significative sur la nature de la motivation au travail. « Par contre, la perception de soi idéale, n’exerce aucune influence sur la nature de la motivation des vigiles au travail », a-t-il déclaré. Dans ses recherches, il a fait des suggestions pour améliorer la performance des vigiles au travail.

Il s’agit notamment de permettre à cette catégorie de travailleurs d’avoir le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) qui est de 45 000 CFA. En effet, il a expliqué qu’en plus d’être inspecteur du travail, le constat fait sur le terrain montre que ces
acteurs de la sécurité sont « mal traités ». Pour le directeur de mémoire, le Dr Daouda Kouma, il s’est dit satisfait du travail de son étudiant et il a invité l’ensemble des étudiants à faire pareil.

Fleur BIRBA
Bénédicte KAM
(Stagiaire)

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