Systèmes informatiques : des acteurs se familiarisent avec le référentiel général d’interopérabilité

Le ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes organise, du 15 au 17 octobre 2019 à Ouagadougou, un séminaire de formation sur le référentiel général d’interopérabilité au profit des directions des services informatiques de l’administration publique.

Adopté par décret en mai 2018, le Référentiel général d’interopérabilité (RGI) n’aura plus de secret pour des agents des services informatiques de l’administration publique. Réunis à Ouagadougou, du 15 au 17 octobre 2019, à l’initiative du ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes, ils participent à un séminaire de formation sur le RGI. Selon le directeur général des technologies de l’information et de la communication, Izaïe Toé, le RGI est un document normatif qui fixe les règles nécessaires pour assurer la compatibilité entre les systèmes d’information des différentes administrations publiques au Burkina Faso et d’améliorer leur efficacité et leur efficience. « C’est un recueil de protocoles, c’est-à-dire de règles de communication recommandées pour certains et obligatoires pour d’autres, indispensable au développement des applications informatiques», a-t-il ajouté. A ses dires, le référentiel est axé sur trois principes que sont la sémantique (savoir communiquer), la syntaxe (comment communiquer) et la technique (pouvoir communiquer). Ce sont donc ces principes qui seront enseignés aux participants lors des 72 heures de formation. Le spécialiste des systèmes d’information, Yaya Ouattara, a soutenu qu’il s’agira dans un premier temps d’outiller les participants sur les différentes notions du RGI.

Facilitation des procédures administratives

«Nous allons ensuite mettre en relief le cadre d’interopérabilité entre les systèmes d’information avant de décortiquer le guide d’interopérabilité qui va donner le nécessaire aux différents participants sur ce qu’il faut prendre en compte face à des systèmes d’information», a-t-il détaillé.

Après ces enseignements, foi de M. Ouattara, les participants maîtriseront le RGI. Ce qui permettra, de son avis, de faciliter les procédures administratives pour le citoyen. A titre d’exemple, il a cité le cas des centres de santé et des sociétés d’assurance qui traitent à peu près des mêmes questions et peuvent se communiquer des informations et éviter à l’usager de courir d’une administration à une autre pour faire valider un document. «Cela ne peut se faire que s’il y a une harmonisation des différents systèmes en termes de communication qui sont très souvent disparates. Ce référentiel va être un outil permettant aux acteurs de se parler dans un langage bien donné avec des termes techniques bien précis», s’est-il réjoui. Outre le langage commun dans les échanges électroniques, le RGI a comme objectifs l’amélioration de la qualité des services informatiques, le développement des services en ligne, la maitrise des coûts de développement et de maintenance des applications informatiques et l’ouverture des systèmes d’information dans leur écosystème.

Eliane SOME

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