Visite d’amitié au Mali: une coopération renforcée

Le chef du gouvernement malien, Abdoulaye Maïga, a évoqué avec la délégation burkinabè sa volonté de renforcer la résilience des deux pays face aux défis actuels.

En marge de la célébration du deuxième anniversaire du camp de la Brigade citoyenne, les Premiers ministres du Mali et du Burkina ont présidé, ce jeudi 21 août 2025, une séance de travail entre leurs délégations respectives, dans les locaux de la Cité administrative de Bamako. Cette rencontre s’inscrit dans la dynamique de rapprochement des deux pays voisins, liés par l’histoire, la géographie et le défi sécuritaire.

Au cours des échanges, les deux délégations ont traité des questions d’intérêt commun sur les plans international et sous-régional. Les chefs de gouvernement ont salué la régularité des concertations entre Ouagadougou et Bamako, un mécanisme qui permet d’harmoniser les positions et de donner corps aux décisions prises au plus haut niveau. Ils ont souligné que cette proximité politique traduit la volonté des Présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré de bâtir une coopération bilatérale exemplaire, fondée sur la solidarité et l’action commune.

Les Premiers ministres ont insisté sur la nécessité pour leurs ministres respectifs de poursuivre les travaux de convergence afin de doter les populations sahéliennes d’un cadre d’intégration plus adapté à leurs aspirations de sécurité, de souveraineté et de développement.
La coopération entre le Mali et le Burkina s’illustre déjà dans plusieurs domaines. Sur le plan sécuritaire, les armées des deux pays mènent des opérations conjointes contre les groupes armés terroristes le long de leur frontière commune. Ces actions coordonnées visent à sécuriser durablement l’espace transfrontalier et à permettre la réinstallation des populations déplacées.

Au-delà de la sécurité, des concertations sectorielles se poursuivent dans des domaines tels que le sport, la jeunesse et l’emploi, la justice, le tourisme et la culture. L’ambition affichée est de renforcer la résilience des deux pays face aux défis actuels marqués par les velléités de l’impérialisme et de bâtir des alternatives de coopération adaptées aux réalités sahéliennes. Evoquant enfin les questions sous- régionales, les deux Premiers ministres ont réaffirmé leur engagement à consolider la coopération dans l’esprit de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), qui prône un espace, un peuple et un destin. Cette rencontre de Bamako illustre, une fois de plus, la volonté des deux gouvernements de faire de l’unité et de la solidarité des peuples sahéliens un levier majeur pour relever les défis sécuritaire et économique, mais aussi pour construire un avenir fondé sur la souveraineté et le développement partagé.

DCRP/Primature

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