
La deuxième session du Collège des chefs d’Etat de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel(AES) s’ouvre, ce mardi 23 décembre 2025, à Bamako, au Mali, sous la présidence du Président en exercice de la Confédération, le général d’armée, Assimi Goïta.
Les chefs d’Etat de la Confédération des Etats du Sahel sont à Bamako, au Mali. Cette rencontre de haut niveau, se tient dans le cadre de la 2e session du Collège
des chefs d’Etat de la Confédération qui se tient après celle qui s’est déroulée à Niamey, en 2024. Ce conclave vise à renforcer la coopération, la solidarité au service de la paix, de la sécurité et du développement de l’espace sahélien. Par ailleurs, il traduit la solidité des liens entre les Etats membres de la Confédération ainsi que leur engagement à apporter une réponse commune et endogène aux défis de développement.
Dans la matinée d’hier, lundi 22 décembre 2025, c’est le Président du Niger, le général d’armée Abdourahamane Tiani, qui a été le premier à fouler la terre de la capitale

malienne. A sa descente d’avion, il a été accueilli, chaleureusement, par son homologue, le général d’armée Assimi Goïta, Président en exercice de la Confédération, sur le tarmac de l’aéroport international Modibo-Keïta de Bamako. Après un bref entretien, en tête-à-tête, au pavillon présidentiel, les deux chefs d’Etat se sont dirigés vers le Palais présidentiel de Koulouba. Sur les artères de la ville, ils ont été chaleureusement acclamés par une foule en liesse, venue témoigner leur attachement à la dynamique de construction de l’espace du Sahel.
Au programme de cette journée de ce mardi 23 décembre 2025, consacrée à la session proprement dite, il y a l’ouverture officielle de la télévision de l’AES et de la Banque confédérale d’investissement et de développement de l’AES (BCID-AES), par le trois chefs d’Etat, Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani et Ibrahim Traoré. En plus, il est prévu un diner au palais présidentiel de Koulouba. Par ailleurs, après la clôture du sommet, le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, devrait également s’entretenir avec la communauté burki-nabè vivant au Mali.
Soumaïla BONKOUNGOU,
envoyé spécial à Bamako





