Actualité oblige, certes, mais notre vécu quotidien à ses « servitudes » et trop souvent elle nous impose des pratiques discutables dans un contexte particulièrement difficile.

Actualité oblige, certes, mais notre vécu quotidien à ses « servitudes » et trop souvent elle nous impose des pratiques discutables dans un contexte particulièrement difficile. On vous dira ainsi: « nous sommes nés trouver, (sic), -ya rogom miki « , an ka landa loh ! »(mooré et dioula). En somme : c’est la tradition qui date d’avant notre naissance! On voit ainsi lors de funérailles (décès récents) servir à des visiteurs des plats copieusement garnis où dominent viandes, volailles et autres spécialités. Beaucoup de personnes encore dans l’émotion honorent à peine ces plats qui feraient le bonheur de tant de réfugiés qui arrivent des zones d’insécurité. Il y a des sociétés dites de consommation ; il ne faut pas encourager des sociétés de … gaspillage aux pays de la faim ! Les pourtours de certains lieux de culte sont jonchés de galettes et autres offrandes certains jours de fête ou de la semaine (vendredi notamment), où des jeunes qui préfèrent des espèces sonnantes ou des gallinacées, vite revendues ! L’Occident connaît des sociétés de consommation, avec la lutte contre le « gaspi » (gaspillage). Il est paradoxalement des pays de la faim qui connaissent aussi (en ville bien sûr) le gaspillage sans lutte reconnue contre cette pratique !

Mounir

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