La Banque africaine d’import-export va tenir sa 32e Assemblée annuelle du 25 au 28 juin 2025 à Abuja au Nigéria. Cet événement qui va accueillir des participants de 80 pays du continent africain et des Caraïbes, va être une occasion de réfléchir sur l’avenir du commerce africain.
Des Chefs d’Etats, des ministres, des gouverneurs de banques centrales, des investisseurs et des chefs d’entreprise d’Afrique, des Caraïbes et d’ailleurs, vont se retrouver du 25 au 28 juin 2025 à Abuja au Nigéria à l’occasion de la 32e Assemblée annuelle de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).
Organisée sous le thème « Construire l’avenir sur des décennies de résilience », l’Assemblée annuelle de cette année va se concentrer sur l’accélération des opportunités commerciales, la stimulation des investissements et la promotion de l’innovation. Dans la capitale nigériane, d’importants bénéfices économiques, à court et à long terme devront être générés. « Les principaux impacts attendus comprennent la mobilisation du commerce et des investissements, le progrès politique et institutionnel, ainsi que le renforcement de la coopération Sud-Sud et des flux commerciaux », détaille le communiqué de presse publié ce vendredi.
Aussi, l’assemblée annuelle devrait faciliter la conclusion d’accords commerciaux et d’investissement importants, notamment des protocoles d’accord et des partenariats public-privé. Ainsi, des milliards de dollars de financement au cours des 5 à 10 prochaines années pour des secteurs stratégiques clés devront être mobilisés.
Entre autres, thématiques qui feront l’objet d’échange entre les participants, il y a la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), l’amélioration des systèmes de paiement transfrontaliers pour accélérer les transactions régionales, le renforcement des liens économiques entre l’Afrique et les Caraïbes par le développement du commerce, du tourisme et des coentreprises, et la participation du secteur privé aux réformes politiques. Ces discussions ont pour objectifs de réduire les coûts des entreprises, d’améliorer les infrastructures commerciales et approfondir l’intégration économique régionale.
Joseph HARO