Amélioration du cadre de vie: la révolution silencieuse des grandes villes burkinabè

Le pavage des voies réduit la poussière et facilite la circulation en saison des pluies.

Les populations des grandes villes comme Ouagadougou, Bobo-Dioulasso assistent à une transformation progressive, mais visible de leur cadre de vie. Des rues pavées, des caniveaux curés, des ronds-points  réaménagés et des espaces verts revivifiés. Ce n’est plus un simple embellissement urbain, mais le reflet d’une nouvelle vision portée par la Révolution populaire et progressiste (RPP). A travers des initiatives comme Faso Mêbo et l’action de la brigade Laabal, les autorités impriment une dynamique environnementale et urbaniste  inédite dans la gestion de l’espace urbain et du cadre de vie.

La Révolution populaire et progressiste (RPP) est en train d’impacter qualitativement le cadre de vie des Burkinabè à Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso et dans d’autres villes du pays. En effet, des initiatives portées par la vision des plus hautes autorités du pays a fini par convaincre les Burkinabè que la préservation de l’environnement est d’abord endogène. Des pavages de rues, des curages réguliers de caniveaux, des ronds-points réaménagés et des espaces verts réhabilités sont entre autres initiatives qui traduisent une volonté politique de remettre l’ordre, la propreté et l’esthétique au cœur du quotidien du Burkinabè. Le pavage des voies réduit la poussière et facilite la circulation en saison des pluies.

Le curage des caniveaux améliore l’évacuation des eaux usées et prévient des inondations urbaines. Quant aux ronds-points réaménagés et aux espaces verts réhabilités, ils réconcilient les citadins avec leur environnement, tout en offrant des lieux de respiration et de rencontre, essentiels dans des villes en pleine croissance démographique. Le parc urbain Bangr-weoogo en est un exemple. L’assainissement du cadre de vie participe à la dignité humaine. Il traduit le respect dû au citoyen. En donnant une nouvelle allure aux villes, les autorités, à travers le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, cherchent à réinstaurer un rapport sain entre l’Etat et la population, à travers des gestes concrets qui améliorent le quotidien.

Le curage des caniveaux améliore l’évacuation des eaux usées et prévient les inondations urbaines.

Mais cette ambition ne va pas sans défis. La durabilité des aménagements dépendra de la qualité des travaux, de l’entretien régulier et de la responsabilisation des populations. La gestion participative des infrastructures, la sensibilisation à l’hygiène et au civisme urbain, ainsi que la lutte contre le vandalisme seront décisives. Dans cette dynamique, un acteur discret, mais décisif œuvre sur le terrain. Il s’agit de la Brigade «Labaal» qui conjugue sensibilisation et répression pour faire respecter les règles d’hygiène urbaine. Par son action, la brigade Labaal rétablit un principe fondamental : l’espace public appartient à tous et chacun a le devoir d’en prendre soin.

Elle vient ainsi combler un vide longtemps laissé par les autorités locales en matière de discipline environnementale. Si l’ambition est louable, elle doit s’accompagner d’un engagement citoyen fort. La brigade Labaal, à elle seule, ne peut tout faire. Il faudra également renforcer les capacités des collectivités, éviter la politisation des actions, et veiller à l’entretien continu des infrastructures. Si cette dynamique est consolidée, soutenue et élargie, le Burkina Faso pourrait devenir un modèle africain d’urbanisme sobre, participatif et résilient.

 

Paténéma Oumar OUEDRAOGO

 

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