Lutte contre le terrorisme : Les militaires radiés veulent aller au front

aLe porte-parole des militaires radiés de 2011, Gandaré Zongo (droite), a remis une note de doléances au ministre en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.

Une délégation des militaires radiés en 2011 a été reçue en audience, le mardi 29 juin 2021, à Ouagadougou, par le ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré.

Les militaires radiés ne sont pas fiers de la dégradation de la situation sécuritaire au Burkina Faso. Ils promettent apporter leur appui à leurs frères d’armes au front du combat contre les terroristes. C’est ce qu’a fait savoir un de leur porte-parole, Gandaré Zongo, qui a conduit une délégation de ses camarades chez le ministre d’Etat, ministre auprès du président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré. « Nous ne sommes pas satisfaits de notre situation en plus de la crise sécuritaire que nous traversons. Nous regardons cela avec beaucoup d’amertume, étant dans l’incapacité de pouvoir aider nos ‘’frères d’armes’’ qui sont au front et sauver le Burkina », a confié Gandaré Zongo, à sa sortie d’audience.

Il a ajouté que lui et ses camarades sont venus donc demander au ministre en charge de la Réconciliation nationale de plaider en faveur de leur réintégration au sein des Forces armées nationales pour qu’ils puissent rejoindre les rangs. Cela, a-t-il souligné, pour combattre l’ennemi commun qui trouble la quiétude des honnêtes citoyens. A ce propos, a fait savoir M. Gandaré, la délégation a remis une note de doléances à M. Diabré afin qu’il la transmette au Président, Roch Marc Christian Kaboré. « Nous souhaitons qu’ils nous aident à aller apporter notre appui à nos amis au front », a-t-il soutenu. Les militaires radiés, à travers leur porte-parole, ont aussi apporté leur soutien au processus de réconciliation nationale engagé par le président du Faso. Par ailleurs, ils ont invité les Burkinabè à se démarquer des manifestations qui ne sauraient être une réponse aux attaques terroristes.

Soumaïla BONKOUNGOU

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