Passoré : Un semeur de trouble appréhendé

C’est avec beaucoup de soulagement que Kantigui a appris l’arrestation, à Ouagadougou, d’un prétendu terroriste qui attisait la psychose dans le Passoré depuis le mois de mai 2019. En effet, a-t-on soufflé à Kantigui, l’homme sur qui on a mis le grappin effectuerait des appels téléphoniques pour intimider ses cibles. Le 8 mai dernier, il aurait menacé de mort un imam de la ville de Yako ainsi qu’une infirmière, chef de poste d’un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Bagaré. Il leur aurait dit qu’il les tuerait si ces derniers ne lui trouvaient pas chacun du carburant et la somme de 40 000 F CFA. Pour leur faire peur, il aurait prétexté que c’est lui qui serait à l’origine de la mort du péagiste à l’entrée de Ouahigouya, il y a de cela quelques mois. Kantigui, qui salue l’œuvre des fins limiers qui ont pu l’appréhender, espère que cette nouvelle va soulager les populations du Passoré. Il fonde par ailleurs l’espoir que l’enquête qui est ouverte à cet effet apportera davantage de détails sur cette affaire.


Un CSPS transformé en champ à Desso

Kantigui, en villégiature dans la région des Hauts-Bassins, a appris qu’un Infirmier chef de poste (ICP) de Desso, dans le district sanitaire de Dandé, aurait transformé la cour de son Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) en un champ. L’intéressé aurait labouré et ensemencé la grande partie de la superficie en céréales, notamment du maïs. Kantigui encourage certes la production agricole, mais se demande si l’enceinte du CSPS est un lieu indiqué pour mener des activités agricoles, surtout en ces temps de crue où sévit le paludisme. Selon des sources de Kantigui, la hiérarchie de l’ICP aurait tenté sans succès de l’en dissuader.


Le cimetière de crimes de Tanghin

Kantigui a appris que les populations riveraines du cimetière de Tanghin sis au secteur n°17 de l’arrondissement n°4 de Ouagadougou ont mal à leur nécropole. Depuis que les autorités ont décidé d’interdire les inhumations, il y a une vingtaine d’années, faute de place, ce lieu de sépulture sert désormais de refuge pour les bandits de tous ordres. Agressions, braquages à main armée, consommation de drogue sont entre autres activités qui constituent l’actualité de ce cimetière. Ces derniers temps, il est parvenu à Kantigui que le niveau de banditisme est monté d’un cran. En effet, dans le mois de juin, un malade mental a été agressé sur ce lieu par des inconnus. Il a eu la vie sauve grâce aux bonnes volontés qui l’ont conduit à l’hôpital. Au début du mois de juillet, le «fou» a regagné son lieu de refuge. Un matin, il a été retrouvé égorgé dans le cimetière. Dans la deuxième semaine du même mois, c’est un homme qui a été retrouvé pendu sur le même site. Selon des sources concordantes, cet individu aurait été assassiné avant d’être conduit au cimetière. Kantigui invite une fois de plus les autorités à trouver une solution à la situation de ce cimetière. Il reconnaît cependant que la municipalité avait pris des initiatives pour sa protection, mais qui se sont avérées peu efficaces dans le temps.


Feu vert pour le général Bassolé

Kantigui a appris de sources dignes de foi que le général Djibrill Bassolé, inculpé dans l’affaire du putsch manqué de septembre 2015, a bénéficié d’une autorisation de sortie du territoire national aux fins de se faire soigner. Au moment où Kantigui traçait ses lignes, des tractations étaient toujours en cours en vue d’identifier un pays d’accueil pour l’ex- ministre des Affaires étrangères du président Blaise Compaoré. Le dialogue politique tenu en juillet dernier avait suggéré aux autorités compétentes de permettre l’évacuation à l’étranger du général Bassolé pour y recevoir des soins appropriés. Après deux mois de séjour médical en Tunisie, le général Bassolé avait regagné le bercail, avant que sa santé ne se dégrade à nouveau.
L’ancien patron de la diplomatie burkinabè est accusé de complicité d’attentat à la sûreté de l’Etat, meurtres, coups et blessures et trahison.

Kantigui
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