Reclassement des professeurs des écoles : les enseignants exigent l’organisation de concours professionnel

Des militants du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB) section Yatenga ont marché, le lundi 15 novembre 2021 à Ouahigouya, pour réclamer la mise en œuvre de leur plateforme revendicative minimale, adoptée le 9 octobre 2021.

Le lundi 15 novembre 2021 était un jour de classes, mais les enseignants de la province du Yatenga dans la région du Nord les ont désertées. Ils ont battu le pavé pour réclamer des meilleures conditions de vie et de travail. Pancartes en main, ils revendiquent l’organisation de leur examen professionnel de reclassement des professeurs des écoles, ex-instituteurs certifiés dans la catégorie A3 au plus tard le 31 décembre 2021 conformément au décret portant statut particulier du personnel de l’éducation, formation et promotion de l’emploi. « Nous souhaitons la prise en compte des professeurs des écoles, ex-instituteurs certifiés frappés par la limite d’âge du fait du retard dans l’organisation de cet examen spécial par l’Etat et le reclassement des admis à compter de leur date d’admission », a indiqué le secrétaire général adjoint du Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB), section Yatenga, Harouna Komi.

Selon lui, depuis l’adoption du statut particulier, les carrières de bon nombre d’enseignants sont bloquées. A ces revendications, s’ajoutent la correction sans délai, des avancements, des reclassements et bonifications d’échelon des travailleurs de l’éducation et la tenue des différentes conférences pédagogiques annuelles au plus tard à la fin du 1er trimestre de chaque année scolaire en respectant les quatre jours. « Depuis 2018, date à laquelle, la plateforme revendicative a été remise aux autorités jusqu’à nos jours en 2021, un seul point a connu une mise en œuvre définitive. Il s’agit de la tenue effective des évaluations harmonisées, les autres sont toujours en souffrance. Au regard de la situation nationale, nous avons adopté le 9 octobre 2021 en conseil régional, une plateforme revendicative minimale d’où notre marche silencieuse aujourd’hui », a expliqué Harouna Komi. A l’issue de la marche, la plateforme a été remise au Directeur provincial en charge de l’éducation national, Maxime Yaro.

Fleur BIRBA fleurbirba@gmail.com

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