Résilience aux effets du changement  climatique : Journalistes et  chercheurs africains s’engagent pour vulgariser les solutions

A l’exception de certains pays  comme  le Burkina, l’information sur l’environnement et le changement climatique n’occupe pas les premiers plan dans les médias. Crédit  photo : Emmanuel WALUSIMBI

Des  journalistes et  des chercheurs ont élaboré un code de bonne conduite pour une meilleure diffusion des résultats de recherche visant à renforcer les capacités de résilience des populations africaines aux effets du changement climatique.

Les séquences de plus en plus fréquentes de sécheresse, inondations, chaleur ou fraicheur extrême, en tant que  effets visibles du changement climatique  affectent  tous les aspects de  la vie quotidienne dans les pays africains. Après une semaine d’échanges, des chercheurs venus de différentes universités  et des journalistes de divers pays et médias sont parvenus à un « gentlemen agreement ».

Ils ont convenu de la nécessité de diffuser plus largement les  informations  sur les stratégies d’adaptation et de résilience des populations,  fruit des travaux menés dans les universités africaines dans un langage simple. 

Pour cela, les chercheurs se sont engagés à  organiser plus de cadres de rencontre avec les journalistes en vue de partager les résultats de leurs recherches et aussi renforcer les capacités des professionnels de l’information. Ils ont aussi promis d’associer les journalistes à des sorties terrain afin de leur permettre de toucher du doigt la réalité des changements induits par leurs recherches, autant que possible.

Les échanges ont permis aux journalistes   et aux chercheurs de se rendre compte qu’ils doivent collaborer  pour le bien être des populations. Crédit  photo : Emmanuel WALUSIMBI

De leur coté, les journalistes doivent aller plus souvent vers les chercheurs car les universités regorgent de savoirs utiles pour les populations qui ont juste besoin d’être vulgarisés.

En amont  ceux  qui s’intéressent  aux sujets scientifiques doivent prendre la peine de se familiariser avec le jargon des scientifiques afin de le traduire en termes simples et participer aux rencontres scientifiques.

Ces échanges se sont déroulés au MS Training Centre for Development Cooperation (MS-TCDC) à Arusha en Tanzanie grâce au programme  « Reporting from the african frontline  of the global  climat crisis 2023 » du Danida Fellowship Centre de la coopération Danoise.

Ils ont regroupé 13 chercheurs et 25 journalistes venus de l’Egypte, de l’Ethiopie, du Ghana, du Burkina Faso, du Kenya, de l’Afrique du sud, du Nigeria, de la Tanzanie, de l’Ouganda, de l’Ile Maurice, du Mali, du Zimbabwe et du Danemark.

Nadège YE

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