Site du parc d’innovation de Bagrépôle

L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVAR) à travers sa direction de la communication de l’information scientifique et technique, a organisé une visite du parc d’innovation de Bagrépôle, le mercredi 18 novembre 2020. L’objectif principal était de susciter une communication sur de nouvelles spéculations réalisées sur le site au profit des agriculteurs.

Des différentes variétés de riz pouvant produire au minimum huit tonnes à l’hectare (ha), du manioc, de la papaye et de la patate dont le chiffre d’affaires peut aller jusqu’à huit millions F CFA à l’hectare, ce sont entre autres nouvelles spéculations qui ont été développées par les chercheurs sur le site d’innovation de Bagrépôle. Dans le but de porter ces spéculations à la connaissance du public, l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation (ANVAR) à travers sa direction de la communication de l’information scientifique et technique, a organisé une visite avec des hommes et femmes de médias, le mercredi 18 novembre 2020 du parc d’innovation de Bagrépôle. Cette visite a été guidée par Dr Louis Sawadogo, par ailleurs, Directeur général (DG) de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation. Pour lui, cette visite va permettre aux agriculteurs de découvrir le site et d’utiliser les nouvelles spéculations pour un bon rendement agricole. Un terrain d’une superficie de 54 ha « Ce parc d’innovation est une vitrine où les résultats de la recherche agricole sont disponibles, de sorte que les producteurs puissent venir s’en inspirer pour produire rentablement. Cette visite des journalistes va également donner plus de visibilité sur ce que nous faisons », a expliqué Dr Sawadogo. Né de la volonté du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, le site d’innovation de Bagrépôle s’étend sur un terrain de 54 ha. « Ce dispositif sera une sorte d’incubateur parce qu’il y aura des apprenants qui seront sélectionnés comme les étudiants en fin de cycle et qui veulent se lancer en entrepreneuriat agricole sur une spéculation donnée. Nous allons les accueillir avec l’appui des enseignants-chercheurs pour qu’au bout de trois ans, la personne puisse être outillée pour pouvoir s’installer à son propre compte et continuer à transférer la technologie à l’échelle nationale et plus », a-t-il informé. Selon Dr Edgar Traoré, généticien en amélioration des plantes et sélectionneur riz au niveau de l’INERA, les nouvelles variétés de riz qui ont été développées répondent aux besoins des consommateurs. Il a invité les producteurs à adhérer à ces nouvelles spéculations pour de meilleurs rendements. « Nous cherchons à satisfaire les besoins des consommateurs en termes de rendement, mais aussi en termes de qualité de riz parce que les consommateurs burkinabè sont très exigeants, car ils veulent de la qualité ou à défaut, ils sont prêts à acheter du riz venant d’ailleurs », a justifié Dr Traoré. Afin que ces activités puissent se pérenniser, le DG de ANVAR, Dr Louis Sawadogo dans son plaidoyer, a exhorté les autorités à accompagner financièrement le projet pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et la lutte contre le chômage au Burkina Faso. Amédée W. SILGA

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