Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le ministre d’Etat chargé de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, le lundi 10 Mai 2021 à Ouagadougou.
Présent à Ouagadougou depuis le 9 mai 2021 pour une visite de travail, le ministre de la Défense de Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, est allé « présenter ses civilités » au Chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré. C’était au cours d’une audience, dans la matinée du lundi 10 mai 2021 à Ouagadougou. « Je ne peux venir en terre burkinabè sans venir présenter mes civilités au président du Faso et lui transmettre les salutations du président Alassane Dramane Ouattara », a-t-il confié à sa sortie d’audience. En plus de cette audience, le ministre ivoirien a dit avoir eu une séance de travail avec son homologue burkinabè, Moumina Chériff Sy.
Aux dires du ministre de la Défense burkinabè, cette rencontre a été l’occasion pour lui et son homologue d’échanger sur le renforcement de la coopération sécuritaire entre les deux pays. «Depuis quelques temps, nous avons des difficultés au niveau de nos deux frontières du fait des tentatives d’infiltration d’éléments nuisibles appelés groupes armés terroristes. Nous avons eu à mener ensemble un certain nombre d’opérations afin de faire reculer cette adversité. C’est dans cette dynamique que nous nous trouvons aujourd’hui ici », a indiqué Chériff Sy qui s’est, par ailleurs, réjoui de cette démarche du ministre Ouattara.
Une démarche qui était nécessaire, selon le ministre ivoirien, dans la mesure où la lutte contre le terrorisme ne peut pas être menée par un seul Etat. « Le mois dernier, la Côte d’Ivoire a été victime d’attaque terroriste. Il y a eu des pertes en vies humaines chez nos forces de défense et de sécurité. C’est dire que nos deux pays ont un destin commun et il est important que nous mutualisions nos efforts afin de lutter contre ce fléau », a-t-il déclaré. Pour lui, la mutualisation des efforts est d’autant plus importante que les deux pays en voie de développement, ne disposent pas individuellement d’assez de ressources pour faire face aux attaques terroristes. « Nous devons nous mettre ensemble pour faire en sorte que nos populations puissent vivre en paix et en sécurité. Car, ce qui se passe en Terre d’Eburnie, intéresse directement le Burkina Faso et vice versa », a-t-il soutenu.
Nadège YAMEOGO