Chambre consulaire régionale de l’UEMOA: Quatre axes pour réussir l’intégration économique

La Chambre consulaire régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (CCR-UEMOA) a organisé la 18e session ordinaire de son assemblée générale, le mercredi 5 décembre 2018 à Ouagadougou.

La Chambre consulaire régionale de l’UEMOA (CCR-UEMOA) a décliné les axes principaux de ses actions pour les trois prochaines années, au cours de la 18e session ordinaire de son Assemblée générale, le mercredi 5 décembre 2018 à Ouagadougou. Il s’agit du renforcement de la bonne gouvernance de la CCR-UEMOA, de l’amélioration de l’efficacité opérationnelle des commissions techniques, de l’encouragement et la promotion des initiatives privées communautaires et le partage des expériences. Cette session fait suite à son Assemblée générale élective, tenue en mai 2018 à Lomé au Togo et qui a renouvelé les instances avec Abdoulaye K. Sory comme président.

Selon le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, l’exercice auquel les participants se sont livrés durant les travaux est d’autant plus important, qu’ils ont pris en compte les nouvelles orientations des chefs d’Etat et de gouvernement. « Au-delà de l’examen de la vie de la Chambre consulaire régionale, vous avez réfléchi, débattu et partagé des approches de solutions sur les enjeux de l’heure », a-t-il déclaré. Il a salué les nombreux acquis obtenus par le CCR en faveur du secteur privé de l’Union.

Quelques mois après son élection, le président du CCR-UEMOA, Abdoulaye K. Sory, s’est dit heureux des différents travaux.

A cet effet, il a énuméré la pertinence de la contribution de la Chambre dans les différentes réunions au cours desquelles l’avis du secteur privé est sollicité, le travail en matière de promotion des échanges intracommunautaires, l’édition du répertoire des entreprises de la zone UEMOA et la suppression de la double imposition. Pour lui, les membres de la Chambre consulaire régionale ont vite compris que pour parvenir à développer une économie enviable avec une croissance soutenue, la sous-région a besoin d’hommes et de femmes qui entreprennent, donc de personnes qui comprennent l’importance de la contribution individuelle au développement.
Dynamiser le secteur privéAlors que sous d’autres cieux la montée du nationalisme devient une source d’inquiétude, a-t-il laissé entendre, les chefs d’Etat africains ont fait de la maxime « l’union fait la force » un véritable programme de développement de notre espace commun. « Les résultats encourageants obtenus par l’UEMOA et qui font dire que notre sous-région est la plus intégrée du continent, leur donnent raison et constituent une source de motivation », a affirmé M. Kaboré. Par ailleurs, le ministre a déclaré que le Burkina Faso est engagé pour une intégration réussie de l’économie des pays de l’espace UEMOA. Cela va se manifester d’après lui, par un appui aux actions du CCR pour la promotion d’un secteur privé dynamique, acteur incontournable pour le développement économique et moyen le plus sûr pour lutter contre la pauvreté et le chômage.

Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso pour une intégration réussie de l’économie des pays de l’UEMOA.

La Chambre consultative régionale est un organe consultatif de l’UEMOA créé en 1994, avec pour mission principale de réaliser l’implication effective du secteur privé dans le processus d’intégration de l’Union. Pour ce faire, elle œuvre à susciter la réflexion sur le processus d’intégration et à la mise en œuvre des réformes de l’Union. La promotion des échanges commerciaux et des investissements au sein de l’Union et l’appui technique aux Chambres consulaires nationales et aux autres membres constituent ses autres activités au sein de l’espace communautaire.

Aminata Cheick TALL
(Stagiaire)

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