Changements climatiques: le Burkina Faso va partager son expérience à la COP29 à Baku

A la tête d’une forte délégation, le ministre en charge de l’environnement Roger Baro (2e à droite) va défendre la position du Burkina Faso à la COP29 à Baku.

La 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) s’est ouverte hier lundi 11 novembre 2024 à Baku, en Azerbaïdjan, dans une atmosphère à la fois solennelle et chargée d’espoir. Alors que la planète fait face à des défis climatiques sans précédent, la cérémonie d’ouverture a offert un moment symbolique de convergence, où dirigeants de gouvernements, entreprises et société civile ont rappelé l’urgence d’agir pour limiter les dégâts environnementaux et garantir un avenir durable.

Chefs d’Etat, leaders mondiaux et représentants d’organisations de la société civile ont jusqu’au 22 novembre prochain pour proposer des solutions au
problème déterminant lié au climat. Toute chose qui nécessite une collaboration pour lutter contre les impacts croissants des changements climatiques. La rencontre se déroule à Baku, en Azerbaïdjan, à la faveur de la 29e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP29) dont la cérémonie est intervenue le lundi 11 novembre 2024.

L’un des principaux thèmes de la conférence sera axé sur la perspective de fixer de nouveaux objectifs de financement et l’appui aux efforts fournis par les pays en développement, afin d’atténuer les incidences des changements climatiques et l’adaptation avec ses effets actuels et futurs. En d’autres termes, ces pays réclament des centaines de milliards de dollars pour se développer sans énergies fossiles.

Une forte délégation du Burkina Faso est présente à cette COP avec à sa tête, le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, Roger Baro. Le Burkina Faso va partager son expérience dans des domaines tels que l’adaptation, l’atténuation et la Contribution déterminée au niveau national (CDN). Le pays des Hommes intègres va également se joindre à d’autres groupes de négociation notamment africains, pour défendre des positions.

A la cérémonie d’ouverture, le chef de l’ONU climat, Simon Stiell, a indiqué qu’aucun pays n’est à l’abri. « Laissons de côté l’idée selon laquelle le financement climatique est une œuvre de charité », a-t-il déclaré.

Pour le président de la COP, Moukhtar Babaïev, la situation est beaucoup plus préoccupante avec la menace du nouveau Président des Etats-Unis Donald Trump de quitter l’Accord de Paris. « Le changement climatique est déjà là. Des maisons inondées en Espagne, aux incendies de forêt en Australie, de la montée des océans dans le Pacifique, aux plaines arides de l’Afrique de l’Est. La COP est un moment de vérité pour l’Accord de Paris », a-t-il interpellé.

Synthèse de Paténéma Oumar OUEDRAOGO

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