Circulation des poids lourds à Ouagadougou

La commune de Ouagadougou a organisé, le jeudi 16 mai 2019 à Ouagadougou, un atelier d’appropriation du nouvel arrêté (n° 079 CO/M du 7 mai 2019) sur la règlementation, le stationnement et la circulation des véhicules poids lourds dans la capitale.

La mairie de Ouagadougou est désormais inscrite dans la dynamique de mettre un terme aux drames de la circulation et du stationnement de véhicules poids lourds dans la capitale. En effet, après avoir réuni, le 7 mai dernier, des acteurs ayant finalisé et pris un arrêté (n° 079 CO/M du 7 mai 2019) dans ce sens, elle a organisé un atelier d’appropriation dudit arrêté, le jeudi 16 mai 2019, à Ouagadougou. Selon le texte règlementaire, les véhicules poids lourds doivent circuler sur des axes bien déterminés entre 22 h et 5 h du matin. Pour le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé, il faut se hâter d’appliquer le texte dans son intégralité afin de protéger la vie des usagers de la route. Mais, à l’entendre, il ne faut pas se fier à un ‘’simple arrêté’’ pour juguler les accidents causés par ces engins lourds. C’est pourquoi le bourgmestre de Ouagadougou a dit compter sur l’implication de tous pour y arriver. Dans l’optique de réussir un tel challenge, à ses dires, il faut miser sur le transport en commun qui prend en compte la ponctualité et le confort, entre autres. Il a également fait cas de la réhabilitation et la construction prochaine d’infrastructures routières dans la capitale comme palliatifs. L’arrêté portant règlementation de la circulation et du stationnement de véhicules poids lourds, a expliqué le maire Béouindé, a une portée nationale. A cet effet, il a dit ne pas douter du travail qui va être abattu par les participants aux travaux de restitution de son contenu pour un toilettage avant sa validation. Armand Roland Pierre Béouindé s’est, par ailleurs, réjoui du fait que depuis l’annonce de ce texte règlementaire, les acteurs routiers ont fait des efforts pour améliorer leur circulation. Et le président de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF), Issoufou Maïga, de renchérir qu’aucune vie n’est négociable s’agissant des mesures prises en vue d’améliorer la mobilité urbaine. Il a ainsi précisé que même si la pilule est amère pour les acteurs du transport routier, elle est tout de même une solution au problème posé. Et dans cette logique, la recherche du profit ne saurait être au-dessus d’une vie humaine, a-t-il prévenu.

Boukary BONKOUNGOU

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