La coalition nationale contre le mariage d’enfants (CONAMEB) a organisé un atelier de validation du rapport de capitalisation des acquis liés au processus d’adoption du Code des Personnes et de la Famille, le 02 décembre 2025 à Ouagadougou. Cette rencontre stratégique a réuni divers acteurs institutionnels, communautaires et associatifs engagés dans la promotion des droits humains et l’amélioration du cadre juridique relatif aux personnes et à la famille au Burkina Faso. L’objectif de cette activité est de valider le rapport de capitalisation des acquis du plaidoyer/lobbying réalisé dans le cadre de l’adoption du Code des personnes et de la famille.
Depuis 2018, une vingtaine d’organisation a formé un groupe de plaidoyer sous le leadership de la coalition nationale contre le mariage d’enfants (CONAMEB) pour mener le plaidoyer auprès du gouvernement et de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) en vue de la révision du Code des personnes et de la Famille (CPF) dans lequel l’âge du mariage sera relevé et harmonisé à 18 ans aussi bien pour le garçon que pour la fille.
Le rapport soumis pour validation retrace les actions menées, les contributions des différents partenaires ainsi que les avancées observées dans la sensibilisation, le plaidoyer et l’accompagnement institutionnel et des leaders religieux et coutumiers.

Dans son allocution d’ouverture, Hortense Lougué/Kaboré, Directrice Exécutive de l’Association D’appui et D’éveil Pugsada (ADEP), a rappelé l’importance de ce document dans la consolidation des actions futures. Pour elle, cette capitalisation constitue un outil essentiel pour mesurer les progrès accomplis, identifier les défis subsistants et orienter les interventions à venir. Elle a également salué l’engagement des acteurs étatiques et de la société civile qui, aux côtés de la CONAMEB et partenaires, ont œuvré pour un cadre juridique plus protecteur des droits de l’enfant et de la famille.
La participation active des institutions publiques

Le ministère en charge de l’Action sociale, représenté par Moussa Ouédraogo, a réaffirmé la disponibilité de l’État à accompagner les initiatives qui concourent à la protection et à la promotion des droits de l’enfant. Il a souligné que la capitalisation des acquis est non seulement un exercice de redevabilité, mais aussi une démarche nécessaire pour harmoniser les interventions et renforcer l’impact des politiques publiques.
Selon lui, le Code des Personnes et de la Famille représente un instrument majeur pour garantir une meilleure cohésion sociale, promouvoir l’égalité et protéger les groupes vulnérables.
Une contribution précieuse des organisations partenaires
Ibaranté Momo, membre de la CONAMEB, a présenté le rapport aux participants afin de le peaufiner. Celui-ci a salué la pertinence des apports et amendements tout en insistant que cela permettra d’avoir un document de qualité et digeste.
À l’issue des échanges, les participants ont procédé à la validation du rapport en y apportant des recommandations visant à renforcer la qualité du rapport.
#Hubert BADO






