Conseil supérieur de la communication: journalistes et leaders communautaires se familiarisent avec les budgets de la défense et de la sécurité

Les participants seront familiarisés pendant trois jours aux budgets de défense et de sécurité.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise du 22 au 24 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso une session de sensibilisation et de formation des responsables des médias, des Forces de défense et de sécurité et des leaders communautaires sur les budgets de défense et de sécurité et pour une promotion de la collaboration entre ses différentes entités. C’est le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la formation le 22 septembre 2025.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a réuni ensemble les hommes de média, les Forces de défense et de sécurité et les leaders communautaires pour leur apprendre à connaitre les budgets dédiés à la défense et à la sécurité et pour entretenir une bonne collaboration entre eux. Pour ce, faire plusieurs communications leur ont été dispensées du 22 au 24 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso.

Il s’agit entre autres de « Médias, FDS et OSC : enjeux sécuritaires, synergie d’actions dans la prévention, le traitement de l’information en période de crise et promotion de la paix », « cadre légal et institutionnel de la budgétisation, la structuration et la gestion des budgets de défense et de sécurité » ou « médias et sécurité intérieure : quelles actions pour une meilleure collaboration entre responsables de sécurité et professionnels de l’information ».

A l’ouverture de l’atelier de formation le 22 septembre 2025, le président du CSC, Louis Modeste Ouédraogo, a affirmé que cette initiative entre en droite ligne de la vision de l’institution, celle d’amorcer une régulation ambitieuse des médias et de la communication dans notre pays afin de contribuer efficacement au renforcement de la cohésion sociale et de l’unité nationale, ainsi qu’au retour de la paix et de la sécurité dans notre pays. Le président du CSC a rappelé que la communication sur le budget est d’autant plus importante que leur compréhension et le contrôle citoyen constituent des atouts crédibles et efficaces dans l’amélioration de la participation citoyenne à la gouvernance du secteur de la sécurité.

« La complexité des budgets de la défense et de la sécurité ainsi que le secret qui entoure leur exécution rendent souvent difficiles leur compréhension et leur analyse par les journalistes et les leaders communautaires. En outre, le manque de compréhension de ces budgets peut facilement conduire à la désinformation, à la méfiance du public vis-à-vis des autorités, à divers obstacles dans la collaboration entre les Forces de défense et de sécurité (FDS), les médias et les leaders communautaires, d’où la pertinence de cette activité de capacitation des différents acteurs intéressés par le sujet », a relevé le président.

Promouvoir la cohésion sociale

Pour lui le rôle des médias et des leaders communautaires dans la vulgarisation des politiques budgétaires liées à la sécurité, ainsi que leur contribution au dialogue entre les civils et les militaires sont essentiels pour améliorer la redevabilité et la cohésion sociale. Cette session de formation, a ajouté Louis Modeste Ouédraogo, est aussi une occasion, de définir le cadre d’une meilleure collaboration entre FDS, médias et leaders communautaires. Le gouverneur du Guiriko, Mariama Konaté a salué la tenue de cette formation car la contribution de toutes les composantes de la société est souhaitée pour accompagner la dynamique enclenchée par les autorités.

C’est le Conseil supérieur de la communication (CSC), le Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF), le Centre d’information, de formation et d’études sur le budget (CIFOEB) et le Centre national de presse Norbert-Zongo qui se sont associés pour organiser cette formation. Selon le représentant du conseiller national du DCAF, Quentin Tuundarim Ouédraogo, l’atelier constitue un espace de dialogue, de partage et de co-constructionn, ou journalistes, FDS, leaders communautaires et représentants de la société civile peuvent échanger, comprendre et proposer ensemble des pistes concrètes pour renforcer la cohésion sociale et la paix durable au Burkina Faso.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Espace civique » de DCAF dont l’objectif global est de contribuer au renforcement des capacités et de la résilience des organisations de la société civile burkinabè pour la promotion de la liberté d’expression, la cohésion sociale et le vivre-ensemble au Burkina Faso.

Adaman DRABO

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