
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a reçu, mercredi 17 septembre 2025, le Représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Burkina Faso, M. William Gbohoui.
Cette visite du Représentant résident de l’institution de Bretton Woods, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l’institution et le Burkina Faso.
« C’est une visite de courtoisie pour traduire notre reconnaissance au ministre chargé des Affaires étrangères pour l’accompagnement et faire le point de la coopération entre le FMI et le Burkina Faso », a relevé M. William Gbohoui.
Le premier responsable de l’institution financière internationale au Burkina Faso, dit être venu aussi discuter des perspectives de collaboration et solliciter les conseils du ministre pour une coopération encore plus fructueuse. M. William Gbohoui s’est dit déjà satisfait de la bonne coopération avec le Burkina Faso, matérialisée par l’exécution en cours d’un programme financier de plus de 300 millions de dollars, en soutien aux initiatives de développement portées par les autorités burkinabè.
Il précise, en outre, que l’institution et le Burkina Faso sont engagés dans la mise en œuvre d’un programme d’assistance technique et de formation du capital humain, pour plus d’efficacité et d’efficience dans la mobilisation des ressources. Il a également indiqué que le FMI reconnait et salue la bonne performance du Burkina Faso, résultant d’une discipline budgétaire et de la mise en place des projets de développement dans plusieurs secteurs.
Le partenariat entre le FMI et le Burkina Faso a été salué à juste titre par le chef de la diplomatie burkinabè. Il a indiqué à son hôte que le Burkina Faso apprécie l’approche des partenaires qui viennent sur le terrain pour comprendre le contexte. Il a encouragé le Représentant résident du FMI à faire comprendre cette approche à son siège, pour une collaboration basée sur le réalisme, l’écoute et la confiance. SEM Karamoko Jean Marie Traoré a aussi souligné que les premières autorités de notre pays sont engagées à bâtir un développement endogène et souverain.
DCRP/MAECR-BE