Dédougou : des jeunes mobilisés pour le curage des caniveaux
De passage à Dédougou, Kantigui a pu voir que des jeunes se sont mobilisés et se sont équipés pour le curage des caniveaux dans la cité de Bankuy . Renseignements pris, il ressort que la commune de Dédougou, avec l’appui du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR), a organisé un recrutement de personnel pour le curage des caniveaux. Kantigui loue cette initiative des autorités municipales pour ce travail qui contribue à l’assainissement de la ville surtout en cette période de pluies. Cependant, une chose est de curer les caniveaux pour permettre l’écoulement facile des eaux et une autre est de savoir entretenir ces ouvrages. Pour ce faire, Kantigui souhaite qu’une sensibilisation soit menée afin que chaque citoyen soit responsable dans la gestion des caniveaux qui ne doivent pas être transformés en dépotoirs. Aussi Kantigui félicite le PUDTR pour ses efforts car la ville de Dédougou a déjà bénéficié de ce projet, l’éclairage public de plusieurs rues.
Dédougou : le carburant se fait rare
Pendant son séjour dans la cité de Bankuy, Kantigui a constaté que se ravitailler en carburant, surtout l’essence, n’est pas chose aisée. La pénurie de carburant est récurrente et quand il y en dans une station, le rang est très long et il faut vraiment de la patience. En effet, à cause de la situation sécuritaire, le ravitaillement de la ville en carburant se fait par convois sécurisés. Cependant, Kantigui se demande comment la quinzaine de stations de la ville peuvent être ravitaillées et après manquer de carburant en une semaine ? Kantigui a ouï dire qu’une des raisons est que des individus font des réserves à domicile. Ces réserves sont faites à quelles fins? Se demande également Kantigui. Face à la situation, Kantigui souhaite que la veille citoyenne soit le quotidien de chaque habitant de la cité afin que le carburant ne parvienne pas aux mains des ennemis de la Nation.
Bogandé : une chèvre suscite la curiosité
Depuis hier 15 août, le domicile de Yeniboa Lankouandé, à Bogandé, grouille de monde, tel un site touristique attractif. Kantigui qui n’a pas voulu se faire conter l’évènement a fait le déplacement et s’est rendu compte que l’objet d’attraction était une chèvre aux entrailles généreuses qui a mis bas huit chevreaux. Le propriétaire de l’animal, tout joyeux, a dit avoir fait le constat, le mardi 8 août dernier, au petit matin dans l’enclos. Malheureusement l’un des huit chevreaux est mort. Selon son propriétaire, qui est une Personne déplacée interne (PDI), c’est une énorme chance et il rend grâce à Dieu. Quoiqu’il en soit, c’est un véritable phénomène social qui alimente les causeries dans la ville de Bogandé. Pour certains, la chèvre peut mettre bas jusqu’à quatre chevreaux, mais en faire huit, c’est rarissime.
Bittou : un feu tricolore en panne provoque un accident
Kantigui a été témoin d’un accident de circulation qui s’est produit, dans la nuit du lundi 14 août 2023 autour de 21h, au croisement de la route nationale16 et de la voie menant au lycée départemental de Bittou. L’accident a fait un blessé évacué au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de la ville. Il s’agit d’une motocyclette et une voiture qui sont entrées en collision juste au feu tricolore non fonctionnel. Cette situation est d’autant plus préoccupante que cela fait plusieurs jours que les feux tricolores de la ville sont en panne. Kantigui joint sa voix à celle des usagers de la route pour interpeller les autorités compétentes pour le rétablissement de ces feux afin d’éviter le pire.
Fada N’Gourma : des « faux » recenseurs de PDI arrêtés
Le 2 août dernier, Kantigui informait l’opinion d’une opération suspecte de recensement de Personnes déplacées internes (PDI) dans la zone « non lotie » du secteur 6-Nord de Fada N’Gourma. Quelques jours plus tard, il a appris que trois personnes, présentées comme des présumés auteurs de l’opération, ont été interpellées et placées sous mandat de dépôt. En fait, ces dernières avaient procédé, au nom d’une association humanitaire, au recensement de PDI, le samedi 22 juillet 2023. Elles avaient pour mission, selon elles, de fournir à ladite association une liste de 700 personnes qui seraient bénéficiaires d’un important programme d’assistance. Mais, toute personne qui désirait figurer sur cette liste « salvatrice » était tenue de payer la somme de 1000 F CFA. Elles auraient réussi à convaincre de nombreuses personnes, des femmes notamment, qui se sont inscrites massivement. Intrigué par les manœuvres de ces individus, Kantigui se demandait s’ils ne sont pas des brebis galeuses de l’association sans toutefois écarter la possibilité qu’il s’agisse d’escrocs qui se sont fait passer pour des agents de cette association. En tous les cas, Kantigui attend d’être édifié au terme de la procédure judiciaire, enclenchée à l’encontre des trois individus. En attendant, Kantigui rappelle que le recensement de PDI reste gratuit, soulignant au passage que seuls les acteurs en charge de l’action humanitaire sont habilités à le faire.
Bobo-Dioulasso : une clinique indésirable
Dans ses pérégrinations, Kantigui s’est vu confier au secteur 33 de Bobo-Dioulasso (ex-secteur 24) que les responsables d’une clinique ont maille à partir avec les riverains du centre de santé. Selon la source de Kantigui, tout a commencé entre 2015-2016, à travers l’existence d’un cabinet de soin dans une cour en location, donc une parcelle à usage d’habitation. Les odeurs qui s’y dégageaient et certaines pratiques médicales comme des interventions chirurgicales ont emmené les riverains à exiger la fermeture du cabinet de soin. « Parfois, ils ressortent avec des corps sans vie devant nos enfants. Et cela fait qu’il est difficile de s’assoir dehors », s’est indigné l’interlocuteur de Kantigui. Après avoir saisi la commune de Bobo-Dioulasso sans avoir gain de cause, en 2020, les riverains ont initié une pétition et au finish, la police s’est saisie du dossier. A leur grande surprise, le cabinet de soin sera érigé en clinique en 2021 avec des possibilités d’hospitalisation et d’accouchement notamment. Un bras de fer juridique s’est alors engagé entre la clinique et ses riverains (17 requérants) qui ont fini par obtenir un procès en février 2022. L’arrêté de jugement dont Kantigui a obtenu copie a ainsi annulé pour « excès de pouvoir », les arrêtés portant autorisation de création de la clinique et autorisation de son ouverture et son exploitation. Mais, depuis 2022, la clinique continue curieusement de fonctionner comme si de rien n’était. Kantigui appelle donc les autorités compétentes à rétablir les riverains dans leur droit en faisant respecter la décision de justice.
Kantigui
Kantigui2000@gmail.com
(+226) 25 31 22 89