Elections de novembre 2020 : le PNUD va aux nouvelles

Le Premier ministre, Christophe Dabiré, a reçu tour à tour, le jeudi 11 juin 2020, le président de la Fédération des églises des Assemblées de Dieu, Samuel Yaméogo et la représentante-résidente du Système des Nations unies au Burkina, Metsi Makhetha.

1er janvier 1921-1erjanvier 2021. L’Eglise des Assemblées de Dieu aura 100 ans. Un évènement que la Fédération des églises des Assemblées de Dieu veut célébrer au premier trimestre de 2021. Cette annonce a été faite au Premier ministre, Christophe Dabiré, par le président du comité d’organisation, pasteur Samuel Yaméogo. C’était au cours d’une audience, le jeudi 11 juin 2020 à Ouagadougou. « Nous sommes venus annoncer la célébration du centenaire de notre église au chef du gouvernement, parce que c’est un événement de taille et nous avons le devoir de le célébrer », a expliqué le pasteur Yaméogo. Quant aux détails sur la date et les activités au programme, il a indiqué qu’un communiqué sera fait ultérieurement.
Après, la délégation des Assemblées de Dieu, le Premier ministre a reçu la représentante-résidente du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso, Makhetha Metsi. Avec elle, les échanges ont porté sur les élections à venir et la coopération entre le pays des Hommes intègres.

Sur les élections, celle-ci a relevé que les Nations unies, à travers le PNUD, travaillent avec les partenaires dans le cadre d’un panier commun. A cet effet, elle dit venir s’assurer que le financement du panier commun disponible sera utilisé pour l’achat de matériel. « Il est important que cela soit communiqué, parce qu’il faut qu’on fasse tout pour que le pays se dote de matériel tout au long du processus électoral », a-t-elle soutenu.
Sur le mécanisme local pour garantir la transparence des élections, Mme Makhetha a salué les efforts fournis par le pays pour se doter de mécanismes d’observation locaux lors des dernières échéances électorales. «Nous félicitons surtout les Burkinabè pour leur engagement dans le processus et souhaitons que ces mécanismes de contrôle soient davantage renforcés», a-elle soutenu.

Concernant la coopération avec le Haut-commissariat des droits de l’Homme, la représentante-résidente du PNUD a déploré le fait que le contexte sécuritaire ait endeuillé beaucoup de familles. C’est pourquoi, elle a, au nom de l’institution onusienne, exprimé ses condoléances aux familles des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des civils tués. « Aucun civil ne doit être visé dans cette situation qui est assez complexe », a-t-elle indiqué.
Elle a poursuivi que dans ce contexte, il y a eu des soucis relatifs au respect de l’état de droit, des droits humains et du droit international humanitaire. Et les discussions ont porté sur le renforcement du dispositif au niveau national, pour que l’état de droit soit une réalité au Burkina Faso, à travers des mécanismes pour prévenir et alerter afin d’éviter des allégations. Pour y parvenir, elle a réaffirmé la disponibilité de son institution à soutenir le pays, pour qu’il puisse fonctionner avec des institutions d’un état de droit tel que voulu par le Burkina.

Mariam OUEDRAOGO
mesmira14@gmail.com

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