FESPACO 2023 : une princesse, 15 prétendants

Sur 1200 productions, films et séries télé compris, pour le compte de toutes les catégories, le jury du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a finalement retenu 15 longs métrages pour la compétition de la prestigieuse récompense, l’Etalon d’or de Yennenga. Retour sur le choix de ces œuvres.

Quel réalisateur africain remportera l’Etalon d’or de Yennenga avec son œuvre, à la 28e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) qui se tiendra du 25 février au 4 mars 2023 dans la capitale burkinabè ? A l’issue d’un travail de fourmi, le jury a sélectionné 15 longs métrages pour la compétition, à cet effet. Parmi les œuvres retenues, le Cameroun et la Tunisie sont les plus représentés avec chacun deux films pour la conquête de l’Etalon d’or de Yennenga.

Apolline Traoré représente le Burkina Faso ,avec son film, « Sira ».

Les autres œuvres sont originaires du Burkina, du Sénégal, d’Egypte, du Nigeria, du Mozambique, d’Angola, du Kenya, de l’Ile Maurice, du Maroc et d’Algérie. Un film de la République dominicaine est également en lice. La sélection, selon le conseiller artistique, Guy Désiré Yaméogo, est à l’image de l’Afrique elle-même au regard de sa diversité culturelle. Elle va de l’Afrique du Nord à l’Afrique du Sud et de l’Afrique de l’Est à l’Afrique de l’Ouest. Les films sélectionnés sont venus de tous les horizons et de la diaspora africaine. Ces œuvres, a-t-il expliqué, traitent des thèmes en rapport avec l’insécurité, les violences faites aux femmes, l’amour… « La sélection est assez complexe. Il y a certaines personnes qui pensent qu’un film est une marchandise culturelle qu’on vend à des spectateurs. On ne peut pas discuter de cette vision commerciale des choses. Pour d’autres, un film, c’est le travail d’un auteur qui a une vision du monde sur les plan artistique, politique, social…», a-t-il fait savoir. Pour M. Yaméogo, le jury est attentif aux aspects qui concourent à la réalisation d’un film assez original. Autrement dit, une œuvre qui a un regard sur la societé. A en croire le conseiller artistique, il n’y a pas de tabou, ni d’injonction sur le choix des films pour la compétition de l’Etalon d’or de Yennenga. La sélection a été faite pour qu’un professionnel du 7e art puisse trouver l’objectivité de l’œuvre. Aussi, a-t-il indiqué, le jury essaie de faire en sorte que les films soient d’une grande qualité pour le grand bonheur des cinéphiles.

Oumarou RABO Oumarourabo657@gmail.com

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