Festival Baba village: la VIIIe édition s’est tenue sous le signe de la tradition et de la modernité

Selon le promoteur, l’artiste musicien Floby, le Festival Baba village vise à promouvoir la culture burkinabè.

Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme a présidé l’ouverture de la VIIIe édition du festival Baba village, le jeudi 20 novembre 2025.

La VIIIe édition du festival Baba village s’est tenue, du 20 au 23 novembre 2025, à Ouagadougou sur le thème « Traditions culturelles et modernisme : enjeux pour un développement harmonieux ». L’ouverture du festival a été présidée par le chargé de missions au ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Joël Bonkoungou, le jeudi 22 novembre 2025. A l’occasion, le promoteur de festival, l’artiste musicien Floby, a indiqué que l’évènement vise à promouvoir la culture burkinabè. Pour cette édition, des innovations ont été prises en compte selon le promoteur, à savoir la parenté à plaisanterie et l’art culinaire.

A ce propos, les communautés bissa et gourounsi ont été à l’honneur. L’objectif, a fait savoir Floby, est de permettre aux citadins qui ne connaissent pas le village de découvrir la tradition. « Nous voulons apprendre aux jeunes filles comment faire les mets traditionnels », a-t-il ajouté. Le chargé de missions, Joël Bonkoungou, au nom du ministre chargé de la Culture, a félicité l’initiateur du festival. Il a confié que le thème de l’édition 2025 incite à une réflexion profonde sur l’équilibre entre les racines culturelles et les réalités contemporaines.

A travers les concerts, expositions, animations et espaces de création, a-t-il poursuivi, Baba village illustre parfaitement cette synergie entre tradition et modernité. M. Bonkoungou a relevé que dans le contexte actuel, il est important de soutenir les initiatives qui favorisent la cohésion sociale et la création des liens sociaux. La marraine de cette VIIIᵉ édition, Adja Amsetou Nikièma de Komsilga, a aussi salué l’initiative. Sa présence à la cérémonie d’ouverture se justifie, selon elle, par son attachement aux pratiques traditionnelles. L’éclat de la cérémonie a été rehaussé par les prestations des troupes de danse, Bissa, gourounsi et peulh.

Abdoulaye BALBONE

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