FONAENF: un nouveau programme sur la formation professionnelle non formelle lancé

Le DG du FONAENF, Yombo Paul Diabouga : « environ 5 000 personnes vont bénéficier du programme dans trois régions pilotes ».

Le Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle a organisé, mercredi 20 août 2025 à Koudougou, un atelier régional de communication-appropriation et de lancement du sous-programme formation professionnelle non formelle des jeunes.

Dans son combat pour faciliter l’insertion socio-professionnelle des jeunes déscolarisés et non scolarisés, le Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAENF) a mis en place un nouveau sous-programme. Intitulé formation professionnelle non formelle des jeunes, son lancement est intervenu, mercredi 20 août 2025 à Koudougou, à la faveur d’un atelier de communication et d’appropriation du programme FONAENF/YirSor.

Selon le directeur général du FONAENF, Yombo Paul Diabouga, ce programme est une dynamique collective, un souffle nouveau et un levier de dignité et de développement pour les populations. De l’avis de M. Diabouga, avec environ 5 000 bénéficiaires dont au moins 50 % de filles et femmes ciblés par ce sous-programme spécifique dans les régions pilotes des Kuilsé, du Guiriko et de Nando, FONAENF/YirSor porte une vision forte, une vision d’espoir, d’autonomisation et de transformation sociale.

Cette activité, a-t-il ajouté, traduit la volonté du gouvernement de travailler à relever avec les partenaires au développement, les grands défis de la formation et de l’employabilité des jeunes en général et plus spécifiquement dans le domaine du non-formel. Le DG du FONAENF a exprimé sa reconnaissance à la Coopération suisse au Burkina Faso pour son soutien financier et son accompagnement à la mise en œuvre de ce programme.

Le haut-commissaire du Ziro, Saïba Zoromé, représentant le gouverneur de Nando, a indiqué que le programme FONAENF/YirSor s’inscrit dans une dynamique de continuité stratégique. Ce modèle, fait-il savoir, a démontré qu’une éducation non formelle, articulée à la formation professionnelle non formelle et adaptée aux réalités locales, peut transformer concrètement les trajectoires de vie des jeunes et des adultes vulnérables. Panoussa Compaoré, le représentant de la Coopération suisse, a salué cette initiative du FONAENF qui va faciliter l’accès équitable à l’éducation et la formation professionnelle non formelle, malgré le contexte sécuritaire difficile, l’inclusion des filles et des femmes, ainsi
que l’insertion économique durable des apprenants et apprenantes.

Beyon Romain NEBIE

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