
Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a inauguré, le samedi 8 novembre 2025, le Centre régional de formation professionnelle de Bobo-Dioulasso. L’infrastructure bâtie sur une superficie d’un hectare vise à renforcer la formation professionnelle afin de permettre aux jeunes d’apprendre une quinzaine de métiers et d’entrer rapidement dans le monde du travail.
Le Centre régional de formation professionnelle de Bobo-Dioulasso a fait peau neuve. D’une capacité d’accueil de 500 apprenants sur ses deux sites du Centre de promotion des artisans urbains (CPAU) au centre-ville, et du Centre régional de perfectionnement des artisans ruraux (CRPAR) au secteur 5, le Centre régional de formation professionnelle de Bobo-Dioulasso est passé à 850 apprenants en formation initiale, offrant désormais des formations qualifiantes à plus de 5 000 personnes chaque année.
La réhabilitation du centre a aussi permis de diversifier l’offre de formation passant de 7 à 14 métiers, comme la menuiserie, la plomberie, la mécanique, la maçonnerie, la couture ou l’électricité. Le premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a inauguré ce centre rénové le samedi 8 novembre 2025 en présence des membres du gouvernement et des partenaires. A l’occasion, le chef du gouvernement a salué la vision du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré dont l’engagement pour la réforme du système éducatif et professionnel vise à adapter la formation aux besoins du marché du travail et à renforcer l’employabilité des jeunes.
« Cette infrastructure répond à l’ambition du chef de l’Etat de hisser la formation professionnelle à un niveau conforme aux standards internationaux, tout en répondant aux besoins réels de développement de notre pays », a souligné le Premier ministre. Le ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation professionnelle et technique, Boubakar Savadogo, a, quant à lui, souligné la nécessité de valoriser la formation professionnelle, devenue incontournable dans un contexte où le système général classique montre ses limites. « Nous offrons désormais des formations qualifiantes et en alternance à plus de 5 000 jeunes chaque année dans des métiers porteurs et adaptés aux réalités socio-économiques du pays »,
a-t-il précisé.
Des réformes structurelles et pédagogiques
C’est dans cette optique de valorisation de la formation professionnelle que son département a engagé une série de réformes structurelles et pédagogiques visant à hisser la formation professionnelle à un niveau de qualité conforme aux standards internationaux et aux besoins réels de l’économie et de la société burkinabè.
Un des résultats de ces réformes, a-t-il révélé, est la réorganisation du dispositif national de formation professionnelle, ayant abouti à la création de Burkina Suudu Bawdè (BSB), la Maison des compétences du Burkina qui compte 32 centres de formation professionnelle repartis sous trois Directions inter-régionales (DIR). « L’ouverture de ce centre rénové à Bobo-Dioulasso est donc bien plus qu’un événement symbolique.
C’est un jalon dans la construction d’un Burkina Faso de travail, du savoir-faire et de la dignité où chaque personne en quête de qualification trouve par la compétence le chemin de son épanouissement et de sa contribution à la nation », a affirmé le premier responsable de l’Enseignement secondaire.
Le gouverneur de la région du Guiriko, Mariama Konaté, a loué à son tour la réhabilitation du centre qui vient renforcer de manière significative l’offre de formation dans la région, offrant ainsi de nouvelles perspectives aux jeunes de Bobo-Dioulasso et de tout le grand Ouest du Burkina Faso.
Il constitue, selon elle, un instrument concret au service de la qualification professionnelle, de la création d’emplois décents et, partant, de la lutte contre le chômage et la pauvreté. Ce centre est aussi de son avis une belle illustration de la décentralisation des opportunités de formation et de la volonté du gouvernement d’assurer un développement équilibré et inclusif sur l’ensemble du territoire national. Le représentant des parrains, Josaphat Millogo, a, pour sa part, félicité les plus hautes autorités du pays pour l’engagement et leur dévouement pour la cause de l’enseignement et la formation professionnelle et technique.
Adaman DRABO




















