Initiation aux métiers: le Burkina offre l’opportunité à tous les apprenants

Le ministre en charge de la formation technique et professionnelle, Boubakar Savadogo : « dans le processus de faire de l’école burkinabè un creuset d’excellence, l’ordre et la discipline doivent redevenir des références ».

Le ministère de l’Enseignement secondaire et de la Formation professionnelle et technique a tenu, le vendredi 14 novembre 2025, à Ziniaré, une session d’échanges sur la mise en œuvre participative et durable du programme d’initiation aux métiers.

Les responsables des structures centrales et déconcentrées du ministère en charge de la formation technique et professionnelle était en conclave à Ziniaré. Sous la présidence du ministre, Boubakar Savadogo, les échanges ont porté sur le renforcement de la coordination, l’harmonisation et la cohérence des approches régionales, afin d’assurer une mise en œuvre participative et durable du programme d’initiation aux métiers. Pour le ministre, cette approche doit permettre de changer le regard des apprenants sur les métiers et la formation professionnelle.

« Chaque enfant qui va à l’école doit être initié à des métiers pour se décomplexer et développer d’autres façons de comprendre la vie », a-t-il indiqué. L’un des chantiers majeurs présentés lors de la rencontre concerne la mise en place des 170 établissements polyvalents appelés à intégrer l’enseignement technique et la formation professionnelle au sein du dispositif éducatif. Selon M. Savadogo, il s’agit de
« partager la vision avec les déconcentrés » qui conduiront la mise en œuvre sur le terrain et devront en garantir la cohérence nationale.

La rencontre de Ziniaré a également porté sur l’évaluation de la première édition de l’immersion patriotique obligatoire qui a concerné 50 000 bacheliers. Le bilan, unanimement salué, fait état d’un engagement remarquable de nombreux jeunes mobilisés dans les structures sanitaires, éducatives et communautaires. Plusieurs universités ont rapporté des comportements exemplaires et un sens accru du civisme chez les participants. Certains d’entre eux reviennent même dans leurs établissements d’origine pour sensibiliser leurs cadets, témoignant ainsi d’une appropriation profonde des valeurs inculquées.
Le ministère a prévu d’y ajouter l’encadrement civique et patriotique des élèves des classes intermédiaires, dès ce premier trimestre.

Ce dispositif concernera les classes de 6e, 5e, 4e, 2de et 1re, dans le but de préparer les apprenants à faire de la discipline et du civisme, des piliers de leur parcours scolaire. « Dans le processus de faire de l’école burkinabè un creuset d’excellence, l’ordre et la discipline doivent redevenir des références », a souligné le ministre Savadogo. Aussi, Boubakar Savadogo a salué l’engagement de ses collaborateurs pour le développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il les a invités à agir collectivement pour que les initiatives en cours deviennent « le socle d’une véritable culture du civisme, de l’apprentissage et de la valorisation des métiers au Burkina». Et de conclure : « Ce que nous mettons en place, c’est pour que le Burkinabè nouveau puisse trouver sa place… Les défis sont énormes, mais ils ne sont pas insurmontables. J’ai confiance en vous. »

Djakaridia SIRIBIE

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