Institut Goethe : Une soirée pour la promotion de la langue allemande

L'attachée culturelle à l'ambassade d'Allemagne au Burkina Faso, Alina Saran a salué le niveau en allemand des candidats.

L’Association  » Das Dachl-Haus  » a organisé, le samedi 12 juin 2021 à l’Institut Goethe, la VIIIe édition de sa soirée culturelle germanique, sous le thème « Coronavirus et Enseignement de l’Allemand au Burkina Faso », au profit des élèves et des étudiants du département d’Allemand de l’UFR Lettres, Arts et Communication (LAC).

Tout en servant de trait d’union entre les cultures burkinabè et allemande, l’Association « Das Dachl Haus » (Maison de l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la Principauté  du Liechtenstein, Luxembourg, en français) ambitionne également de promouvoir l’apprentissage de la langue allemande au pays des Hommes intègres à travers une soirée culturelle éponyme et un concours à l’intention des étudiants du département d’Allemand de l’UFR Lettres, arts et communication (LAC) et des « amoureux » de la langue de Goethe. Fidèle à sa tradition, l’Association « Das Dachl-Haus » a organisé, le samedi 12 juin 2021 à l’Institut Goethe, la VIIIe édition de l’événement sous le thème « Coronavirus et Enseignement de l’Allemand au Burkina Faso ».

Dissertation, Slam, Poème, Talk-show et Chant ont été les rubriques de la compétition qui a mis aux prises plusieurs étudiants germanophones. Pendant près de trois heures d’horloge, les candidats se sont « affrontés » dans les différentes catégories sous le regard des membres de jury et du public. « Coronavirus et Enseignement de l’Allemand au Burkina Faso » a été la thématique centrale abordée, en Allemand, lors des différentes prestations. Contrairement aux autres rubriques (Dissertation, Slam, Chant, Poème), le Talk-show a été celle qui a le plus mis en exergue la maîtrise de la langue allemande des candidats.

Sur un plateau télé imaginaire, ceux-ci ont, à tour de rôle, débattu et donné leur point de vue sur la gestion de la COVID-19 au Burkina Faso, le respect des mesures barrières et l’importance de la langue allemande au pays des Hommes intègres. Au terme du concours, le jury a donné son verdict. Les 3 lauréats de certaines rubriques ou les 5 vainqueurs d’autres catégories ont reçu divers prix en nature (Dictionnaires et autres ouvrages d’Allemand) et en espèces (40 000 F CFA, 30 000 F CFA,
15 000 F CFA) avec à la clé, des bourses d’une valeur de 200 000 F CFA et 300 000 F CFA pour suivre un module de 160 heures en présentiel (Institut Goethe) et en ligne pour renforcer leurs connaissances de l’Allemand.
Un rendez-vous du donner et du recevoir

Tout comme l’assistance, l’attachée culturelle à l’ambassade d’Allemagne au Burkina Faso, Alina Saran, a été « impressionnée » par l’”excellente maîtrise » de la langue allemande par les candidats.
Elle a salué, en outre, leur engagement et leur détermination. « Malgré les conditions difficiles de la vie estudiantine et en l’espace de quelques semestres, ils sont parvenus à avoir une bonne connaissance de l’allemand et à discuter sur des thèmes assez vastes, tel le Coronavirus. Cela nécessite une grande volonté pour atteindre un tel niveau. De plus, ils ont parfaitement communié avec un public très enthousiaste.

Les prestations ont été intéressantes. Tous les candidats ont été méritants », a confié Mme Saran. Selon le coordonnateur de l’Association « Das Dachl Haus », Dieudonné Ouédraogo, l’engouement, au fil des éditions, autour de cette compétition annuelle a permis d’accroître le nombre de rubriques et d’obtenir le soutien de plusieurs partenaires dont l’Institut Goethe. A l’écouter, le centre culturel allemand est le « leader » au pays des Hommes intègres en matière d’enseignement et surtout d’encadrement.

Avec les bourses obtenues, les lauréats vont pouvoir suivre, sur le plan international, des cours d’allemand d’un niveau plus élevé. L’un des objectifs de sa structure, à entendre le coordonnateur de l’association « Das Dachl Haus », Dieudonné Ouédraogo, est la promotion interculturelle. « En d’autres termes, nous entendons servir de trait d’union entre les cultures africaine, burkinabè et germanophone, notamment avec des pays tels la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, le Liechtenstein, le Luxembourg, etc. C’est donc un rendez-vous du donner et du recevoir. Cela signifie que nous permettons également à des Allemands qui voudraient, par exemple, apprendre le mooré à le faire », a expliqué M. Ouédraogo, par ailleurs inspecteur de l’enseignement secondaire.

W. Aubin NANA
nanaubin@yahoo.fr

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