Journée du chargeur burkinabè: les services de transport et logistique au cœur des réflexions

« Il s’agira au cours de ces assises de rappeler le rôle de la politique monétaire dans les échanges commerciaux et de découvrir les opportunités d’affaires dans les ports de la sous-région », a indiqué le ministre d’Etat, chargé de la Mobilité, Emile Zerbo.

Le Conseil burkinabè des chargeurs en collaboration avec l’Union des conseils des chargeurs africains tient, les 16 et 17 Septembre 2025, à Ouagadougou, la IIe édition des journées du chargeur burkinabè sur le thème :
« Développement industriel du Burkina Faso, place et rôle des services de transport et logistique ».

Le Burkina Faso a connu ces dernières années un renforcement de son tissu industriel, en témoigne l’inauguration de sept unités en 2024 et 2025. Mais, il ne saurait avoir une industrialisation compétitive sans un service des transports performant, fluide et compétent avec des logistiques modernes qui puissent soutenir les chaines de valeur.

Pour répondre à cette préoccupation, le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) en collaboration avec l’Union des conseils des chargeurs africains, tient, les 16 et 17 Septembre 2025, à Ouagadougou, la IIe édition des journées du chargeur burkinabè.

Placé sur le thème : « Développement industriel du Burkina Faso, place et rôle des services de transport et logistique », est un cadre, selon le directeur général du CBC, Dr Kassoum Traoré, pour les participants de partager leurs expériences et faire des recommandations à même d’améliorer le système des transports, rapprocher l’industrie des professionnels du transport et professionnaliser le métier du transport et de la logistique.

Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Emile Zerbo, le thème choisi traduit la volonté collective de placer le transport et la logistique au cœur du processus d’industrialisation du Burkina. « Car, il n’existe pas d’industrialisation compétitive sans un système de transport fluide, efficace et fiable, sans des services logistiques modernes capables de soutenir les chaînes de valeur et d’assurer la compétitivité des produits burkinabè sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux », a-t-il ajouté.

A l’issue des deux jours de réflexion, des propositions seront faites pour un bon maillage du transport et de la logistique dans le processus d’industrialisation.

Et de poursuivre que ce symposium offre l’opportunité aux chargeurs d’examiner les enjeux du développement industriel du Burkina Faso en rapport avec le transport et la chaîne logistique. Ainsi, « au cours de ces deux jours de travaux, il s’agira de dresser un état des lieux des infrastructures de transport et des services logistiques, d’examiner les liens entre transport, logistique et compétitivité industrielle, discuter des réformes et investissements nécessaires pour optimiser les flux logistiques, s’imprégner de l’importance de la règlementation douanière dans la promotion des échanges internationaux et découvrir les opportunités d’affaires dans les ports de la sous-région, notamment celui de Dakar », a indiqué le ministre Zerbo.

A entendre le représentant du parrain, Joseph Ouédraogo, la chaine logistique est un élément déterminant d’une industrialisation structurelle. Le développement industriel ne peut donc se percevoir sans un système de transfert et de logistique moderne garant de la compétitivité des produits et de la fluidité des échanges.

« Dans cette perceptive, la douane au-delà de sa mission de mobilisation des ressources financières et de protection de l’économie nationale, œuvre à la facilitation des échanges notamment le respect de la réglementation, la sécurisation et la réduction des coûts logistiques », a souligné le représentant du parrain. A cet effet, le ministre chargé de la Mobilité a invité les participants à orienter leurs réflexions sur les défis ainsi que les opportunités pour le développement de la chaîne logistique globale dans le cadre de l’industrialisation du Burkina Faso.

Cette activité est la résultante d’une recommandation de l’Union des conseils des chargeurs africains, a souligné le secrétaire général de l’Union, Kafougou Abdourahamane Abba. « C’est l’occasion pour eux de se connaitre, d’échanger et de partager des expériences. C’est aussi un prolongement des journées africaines des chargeurs organisées tous les deux ans », a-t-il précisé.
Cette journée a servi de cadre pour le DG du CBC de remettre la contribution de l’institution d’une valeur de 50 millions F CFA à l’effort de paix au ministre Emile Zerbo.

Fleur BIRBA

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