Journée du Tirailleur africain : les vétérans reçoivent les hommages de la nation

Le ministre d’Etat, de la Défense nationale et des Anciens Combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly a présidé la cérémonie de dépôt de gerbes aux morts à l’occasion de la commémoration de la « Journée du Tirailleur africain », le jeudi 19 octobre 2023, à Ouagadougou.

Le gouvernement burkinabè est reconnaissant du sacrifice consenti par les anciens combattants. Ainsi, à l’occasion de la « Journée du Tirailleur africain », le ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le colonel-major Kassoum Coulibaly a salué la mémoire de ces vétérans et a, au nom du gouvernement, rendu un vibrant hommage pour le sacrifice consenti par ces « héros ». Un dépôt de gerbes aux morts, des honneurs militaires et une sonnerie aux morts ont ponctué l’évènement, ce jeudi 19 octobre 2023, à la place de la Nation de Ouagadougou. Pour le ministre Kassoum Coulibaly, la commémoration de cette journée est un moment de se retrouver avec les devanciers dans le corps afin d’échanger sur des questions de sécurité et de défense nationale. A cette occasion, le colonel-major Coulibaly a félicité l’association des anciens combattants pour cette commémoration qui permet de rendre hommage à ses intrépides combattants. Selon le ministre, c’est un devoir de mémoire devant l’histoire que de magnifier la bravoure des tirailleurs. Le colonel-major Pierre Ouédraogo, par ailleurs délégué des anciens combattants et ancien militaire, a indiqué que cette Journée du Tirailleur africain est célébrée pour saluer le courage et la mémoire des anciens combattants, surtout ceux qui ont combattu auprès de la France.

« La France est un pays qui était méconnue par ces vétérans au moment où on les déportait pour aller combattre les hordes hitlériennes. Et finalement, ils ont payé de leur sang le prix de la démocratie, des droits de l’Homme, et de la liberté », a-t-il déclaré. Il a, en outre, invité les Burkinabè à emboiter le pas des anciens combattants et s’unir pour défendre la patrie dans ce contexte de crise sécuritaire. « C’est un pays qu’on nous a donné en héritage et nous devons le défendre », a-t-il soutenu. Pour le commandant à la retraite Jean Pierre Kaboré, vice-président de l’association des anciens combattants, anciens militaires, veuves, orphelins et victimes de guerre du Burkina Faso, cette journée renouvelle leur solidarité avec les ancêtres qui se sont battus pour libérer la France. Par conséquent, il a fait savoir que cette commémoration permet de remémorer la détermination et les sacrifices des devanciers. « Si la lutte continue aujourd’hui c’est parce qu’ils ont eu le courage de lutter. Chaque année nous nous retrouvons ici pour nous rappeler de leur mémoire», a-t-il précisé.

Wanlé Gérard COULIBALY

Wendaabo Cathérine KOURAOGO (Stagiaire)

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