Journée internationale de la protection de la couche d’ozone: passer de la science à l’action globale

Le directeur du Bureau national ozone, Bêma Roland Sanou, a félicité cette ambassadrice de la protection de la couche d’ozone.

Le ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement, à travers le Bureau national ozone, a organisé la cérémonie de célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone, mardi 16 septembre 2025, à Ouagadougou.

Le Burkina Faso, à l’instar des autres nations du monde, magnifie la Journée internationale de la protection de la couche d’ozone (JIPCO), chaque 16 septembre de l’année. La célébration de cette journée instituée par la résolution 49/114 de l’Assemblée générale des Nations unies a été organisée par le Bureau national ozone (BNO) sous la houlette du ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement.

La cérémonie a été présidée par le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’environnement, Dramane Savadogo, par ailleurs, directeur général de la préservation de l’environnement, mardi 16 septembre 2025, à
Ouagadougou, au siège du Bureau national ozone.

Dramane Savadogo a rappelé que la communauté internationale célèbre depuis 40 années la JIPCO, dont les textes fondateurs proviennent de la Convention de Vienne (Autriche) en 1985. « Cet instrument fondateur a permis de rassembler les nations autour d’un objectif commun : préserver la vie sur terre des effets dévastateurs des rayons ultraviolets.

Deux ans plus tard, le Protocole de Montréal (Canada) fut adopté et demeure à ce jour l’un des accords environnementaux les plus universels et les plus efficaces jamais conclus », a-t-il indiqué. Le représentant du secrétaire général du ministère en charge de l’environnement a laissé entendre que grâce à cette mobilisation exemplaire fondée sur la science et la solidarité, les substances appauvrissant la couche d’ozone notamment les Chlorofluorocarbures (CFC) ont été progressivement éliminés.

Des résultats tangibles

A l’issue de la cérémonie, un arbre a été symboliquement planté dans la cour du BNO.

« Les résultats sont tangibles. La couche d’ozone est en train de se rétablir. Des millions de cas de cancers de la peau, des cataractes ont été évités à l’humanité. L’amendement de Kigali (Rwanda) adopté en 2016 a renforcé cette dynamique en organisant la réduction progressive des Hydrofluorocarbures (HFC), gaz à effet de serre au potentiel de réchauffement élevé », a-t-il ajouté.

M. Savadogo a fait comprendre que cet engagement confirme la pertinence du thème retenu : « De la science à l’action globale » qui met en lumière la capacité de la science à éclaircir les décisions politiques et à guider l’action internationale en vue de protéger l’humanité de la planète. Le Burkina Faso qui a adhéré à la Convention de Vienne et au Protocole de Montréal depuis 1985 s’inscrit dans cette dynamique, a assuré le directeur de la préservation de l’environnement.

« Le Burkina Faso, par l’entremise du Bureau national ozone multiplie les efforts pour promouvoir les technologies propres, renforcer la règlementation du secteur du froid et de la climatisation et favoriser la transition énergétique. La commémoration de cette année s’illustre par un programme riche et diversifié », s’est-il réjoui. Le directeur du BNO, Bêma Roland Sanou, a confié que le Code de l’environnement contient des règles qui luttent contre les réfrigérants de mauvaise qualité.

« Il y a également des décrets portant sur les conditions d’importation, de distribution, d’utilisation et de gestion des déchets des équipements de froid. Quiconque qui importe du gaz de mauvaise qualité encourt des sanctions de mise en demeure et pécuniaires », a-t-il prévenu. La protection de la couche d’ozone, a fait savoir le coordonnateur ozone, nécessite d’impliquer l’efficacité énergétique car les substances (gaz) sont uti-lisées dans des équipements qui fonctionnent sur la base de l’énergie.

Quant à l’ambassadrice de la protection de l’environnement, Malika la Slamazone, elle a soutenu que le changement climatique présage des lendemains sombres d’où l’urgence de prendre bien soin de la nature. En prélude à la JIPCO au Burkina Faso, une conférence publique de sensibilisation et d’échanges, organisée, lundi 15 septembre 2025, a permis de présenter le rôle et les réalisations du BNO. Des séances d’analyse gratuite des réfrigérants sont organisées.

Des attestations de fin de formation ont été remises à des acteurs du gaz et de la chaîne du froid ainsi que deux projets de près de 50 millions F CFA (réhabi-litation de la chambre froide du marché Rood Woko et remplacement de climatiseurs à haut rendement énergétique dans un bâtiment du ministère en charge de la santé). Des ambassadeurs (des enfants) de la protection de la couche d’ozone ont été présentés au public et ont reçu leur écharpe.

Boukary BONKOUNGOU

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