Journées artistiques du Reemdoogo : L’historique du « jardin de la musique » retracé

Le conférencier, Vincent Koala, est revenu sur l'historique du Reemdoogo.

A l’occasion de la 1re édition des journées artistiques du Reemdoogo, une conférence publique sur le thème « Historique du Reemdoogo » a eu lieu le samedi 18 septembre 2020 à Ouagadougou.

Le jardin de la musique Reemdoogo sis au quartier Gounghin de Ouagadougou, a pendant des années, été le tremplin culturel de la capitale. Mais, le terrorisme et la maladie à Coronavirus ont peu à peu eu raison de la fréquentation de cet endroit. Pour éviter le déclin total de ce lieu mythique, la mairie de Ouagadougou et ses partenaires, ont organisé, du 18 au 20 septembre 2020, les Journées artistiques du Reemdoogo (JAR). Ces journées avaient donc pour objectif, selon les initiateurs, de relancer les activités culturelles au « jardin de la musique » qui, jadis, draînait du monde.

Une parade, des plateaux « découvertes » de jeunes talents, un concert géant, une rue marchande et une conférence publique ont été, entre autres, les principales activités de ces 72 heures. La conférence publique, tenue le samedi 18 septembre 2020, a eu pour thème «Historique du Reemdoogo et perspectives ». Le conférencier, Vincent Koala, a rappelé les conditions de création du jardin, sa construction et l’acquisition de ce qui est aujourd’hui l’un des symboles les plus emblématiques de la culture au Burkina Faso. « La volonté de créer le Reemdoogo est venue du besoin de mettre sur pied un cadre de développement de la musique urbaine. Le Reemdoogo trouve sa force dans la musique », a-t-il fait savoir.

Le Directeur du développement culturel et touristique de la commune de Ouagadougou, Harouna Ramdé, a invité les acteurs de la culture burkinabé à se réunir afin de faire du Reemdoogo un lieu de référence. Il a expliqué, par ailleurs, que le plateau de découverte des jeunes talents, qui s’est tenu à deux reprises durant les JAR, a été fait pour déceler les futures étoiles de la culture burkinabè. M.Ramdé a informé, en outre, que cette édition est la première d’une série d’activités culturelles. Présente au présidium, l’artiste Malika la slameuse a témoigné avoir découvert sa passion pour le slam et effectué ses débuts au Reemdoogo. Le jardin de la musique Reemdoogo a été, à l’entendre, le berceau de nombreuses vedettes nationales. Celles-ci doivent démontrer aux autorités l’intérêt du jardin pour le développement de la culture burkinabè, a-t-elle ajouté.

Prisca COULIBALY
(Stagiaire)

 

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