
Le Service régional de la Police judiciaire du Kadiogo a démantelé un réseau de braqueurs à main armée, de vendeurs de maillots de contrefaçon de la société « Tovio » et une unité clandestine de traitement et de recyclage de composants électroniques. Ils ont été présentés à la presse le vendredi 19 décembre 2025 à Ouagadougou.
Face à la presse ce 19 décembre 2025, le Service régional judiciaire du Kadiogo a présenté son « butin ». Il s’est agi du démantèlement d’un réseau de grands bandits, d’une entreprise de traitement et de recyclage de composants électroniques et de vendeurs de maillots contrefaits de la société « tovio ». Le « bandit » identifié comme Y.K.O., âgé de 23 ans, un volontaire pour la défense de la patrie (VDP) national en désertion, a été interpellé le 3 décembre dernier suite à une opération de fouille de son domicile. Selon le Commissaire principal de Police, le chef de service régional de la Police judiciaire du Kadiogo, Josué Zabsonré, l’enquête a permis de saisir un fusil kalachnikov, un pistolet automatique de calibre 7,65 déclaré volé, un paquetage militaire complet, 220 téléphones portables et 12 ordinateurs portables.

« Le principal receleur au nom de K.S, un employé de commerce au marché katr-yaar a, lui aussi, été interpelé », a-t-il indiqué. A entendre le Commissaire principal, l’ex-VDP opérait dans le quartier Karpala de Ouagadougou et serait vêtu d’une tenue militaire et armée d’un fusil kalachnikov et d’un pistolet automatique. « Il avait pour habitude de sillonner tardivement sa zone d’intervention à la recherche des personnes ayant sur eux des sommes d’argent ou de biens de valeur. Déjà 30 victimes ont pu être identifiés », a-t-il expliqué.

Le 2e réseau démantelé était celui des vendeurs de maillots contrefaits de la société « tovio ». En effet suite à la plainte de la société, a poursuivi Josué Zabsonré, il ressort de l’enquête menée par la brigade d’investigation criminelle (BIC) que les personnes mises en cause procédaient à l’importation de ces produits de pays asiatiques qu’ils écoulaient à travers le pays. Ainsi de nombreux points de commerce ont été identifiés. « On a saisi 3500 maillots contrefaits entre les mains de 8 commerçants », a-t-il renchéri. Le dernier a porté sur le démantèlement d’une unité clandestine de traitement et de recyclage des composants électroniques.
Fleur Birba





