
Spécial Olympic Burkina a organisé une formation au profit des acteurs de l’éducation sur les violences et abus sexuels en milieu scolaire, lundi 29 septembre 2025, à Bobo-Dioulasso.
Spécial Olympic, en partenariat avec l’UNICEF, met en œuvre depuis quatre mois un projet sportif afin de promouvoir l’inclusion à travers le sport dans 20 écoles dont cinq à Bobo-Dioulasso, cinq à Kaya et dix à Ouagadougou. C’est dans le cadre de ce projet que s’inscrit l’atelier de formation de 150 participants, spécifiquement composé du personnel enseignant des écoles inclusives et des centres spécialisés de Bobo-Dioulasso, organisé lundi 29 septembre 2025.
« En plus de l’aspect purement sportif, nous avons jugé qu’il était de bon ton d’outiller les acteurs qui sont en contact avec les enfants sur les préventions contre les violences et les abus sexuels », a expliqué la directrice exécutive nationale de Spécial Olympic Burkina, Anick Pikbougoum Zingué. En 24 heures, les 150 participants ont ainsi été armés de connaissances pour faire face aux violences et aux abus sexuels dans les écoles inclusives et des centres spécialisés.
Au-delà des salles de classe et des terrains de sport, Spécial Olympic entend élargir la lutte en faveur des autres couches de la société. Cette formation, selon le directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle, Raoul Tuina, est la bienvenue en ce sens qu’elle va aider les enseignants à mieux prendre en compte les questions liées aux violences et aux abus sexuels en milieu scolaire.
« Vous savez qu’au niveau de l’éducation nous avons à faire à plusieurs types d’enfants, notamment ceux avec un handicap. Et cette formation va permettre aux enseignants de jouer convenablement leur rôle dans la lutte contre les violences et les abus sexuels », a laissé entendre M. Tuina. Pour lutter efficacement contre les exploitations et les abus sexuels en milieu scolaire, le directeur provincial a invité l’ensemble des acteurs éducatifs à se joindre au projet de Spécial Olympic Burkina pour mettre à l’abri les enfants
de ce fléau.
Kamélé FAYAMA