Ménopause: des conseils pratiques pour une bonne santé

La Fondation Kimi a organisé, le vendredi 17 mai 2019 à Ouagadougou, une conférence publique sur la ménopause. Cette activité vise à sensibiliser les femmes aux signes de cette étape de la vie et sa prise en charge.

La ménopause est définie par les spécialistes comme une perte définitive de la capacité de procréer. Elle se manifeste par un arrêt de cycle menstruel durant une période d’un an et intervient autour de 50 ans. Afin de permettre aux femmes d’adopter des comportements qui leur permettront d’avoir une bonne santé au cours de cette période, la Fondation Kimi a initié une conférence publique de sensibilisation, le vendredi 17 mai 2019 à Ouagadougou. Selon l’un des conférenciers, le gynécologue, Pr Charlemagne Ouédraogo, la ménopause se manifeste à travers plusieurs symptômes comme les bouffées de chaleur, les troubles génito-urinaires et des douleurs articulaires. «Durant cette période, la femme a besoin de suivi, car plus elle avance en âge plus l’absence d’hormones dans l’organisme va être responsable d’un certain nombre de perturbations qu’il faudra corriger pour éviter des complications et la survenue d’autres maladies telles que les maladies cardio-vasculaire, le diabète, les maladies articulaires et métaboliques», a fait remarquer Pr Ouédraogo. C’est pourquoi, le Dr Josiane Diallo a conseillé aux femmes ménopausées d’arrêter ou de limiter les tabacs et les boissons alcoolisées, avoir une alimentation équilibrée et pratiquer des activités physiques régulières. «Il faut aller en consultation gynécologique au moins une fois par an pour bénéficier d’un certain nombre de services», a renchéri Charlemagne Ouédraogo. Il a, par ailleurs, souligné qu’en dehors de la ménopause normale, il existe aussi la ménopause précoce qui est un épuisement de la fonction ovarienne survenant avant 40 ans. «Elle intervient chez 1% des femmes avant 40 ans et 0,1% avant 30 ans. Pour la plupart, elle est en rapport avec des facteurs génétiques», a clarifié le gynécologue. La présidente de la Fondation Kimi, l’épouse du chef de l’Etat, Sika Kaboré, a rappelé que sa structure œuvre depuis sa création pour la santé de la femme notamment dans la lutte contre les cancers féminins. En initiant cette série de conférences pour le bien-être de la femme, a-t-elle indiqué, l’objectif est d’informer les femmes sur les problèmes de santé qu’elles peuvent rencontrer au cours de leur vie.

Joseph HARO

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