Programme américain YALI : 10 Burkinabè de retour au bercail

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Andrew Robert Young, a reçu, le mercredi 11 septembre 2019 à Ouagadougou, les 10 Burkinabè bénéficiaires du programme YALI revenus de leur séjour américain.

L’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique (USA) au Burkina Faso, Andrew Robert Young, est satisfait du séjour de 10 Burkinabè admis au programme YALI (en anglais «Young African leadership initiative) dans son pays. Le diplomate américain l’a fait savoir, le mercredi 11 septembre 2019 dans la capitale burkinabè, à l’issue d’un entretien avec les bénéficiaires. «Je suis impressionné par les expériences qu’ils ont eues dans les villes américaines. Ils sont tous unis pour renforcer le pont qui existe entre les USA et le Burkina Faso», s’est-il réjoui. L’ambassadeur Young a, à l’occasion, invité les «jeunes leaders» à mettre en application les expériences acquises en terre américaine. Pour y parvenir, un mécanisme est mis en place pour les accompagner.

«Il y a un réseau qui les aide à mobiliser des ressources en plus de certaines ressources dont dispose l’ambassade», a-t-il relevé. Au-delà de cet accompagnement, l’ambassadeur a invité les bénéficiaires à compter d’abord sur leur propre énergie. L’appel semble avoir été entendu par les récipiendaires. Achille Sawadogo est économiste de formation et consultant. Le projet, qui lui a ouvert les portes au programme YALI consiste, à développer une source de revenus stables en utilisant la monnaie digitale. «Il vise à lever des fonds sur internet pour financer des projets en Afrique notamment au Burkina Faso», a-t-il soutenu. Et de poursuivre que trouver que les Américains impliquent davantage les bénéficiaires dans les projets. Un moyen que M. Sawadogo compte expérimenter au Burkina car pour lui, «lorsqu’on bénéficie d’un service, il faut donner une contrepartie en retour».

«J’ai appris à être humble»

Nathalie Bienvenue Bayala évolue dans l’entrepreneuriat et Josué Zabsonré, commissaire de police en activité au service régional de la police judiciaire de Ouagadougou. Tous bénéficiaires du programme américain, ils comptent aussi mettre en pratique les connaissances acquises au pays de Georges Washington. «J’ai passé 10 semaines aux USA dont les 6 premières dans une académie de leadership dans le domaine de la gestion de l’affaire publique. Je retiens une très bonne organisation des Américains et l’humilité avec laquelle les leaders du public gèrent les affaires publiques», a déclaré le commissaire Zabsonré. Pour lui, la police est généralement considérée comme un corps où la force prédomine et peu d’espace est accordé à l’humilité. «J’ai appris qu’avec l’humilité, des leaders accomplissent plus leur mission qu’avec la force ou la réprimande», a-t-il souligné. Puis de rassurer que si on réussit à instaurer cette humilité dans tout ce qu’on fait, «nous nous rapprocherons plus de la communauté de base et nous pourrons avoir plus d’acquis dans cette police de proximité que nous essayons de mettre en œuvre pour la lutte contre l’insécurité».

Abdoulaye BALBONE

 

Laisser un commentaire