Le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme organise du 12 au 14 décembre 2024 à Ouagadougou, la VIIIe édition des Journées de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC). Le thème de cette édition est : « Développement de l’économie de la culture et formalisation des
entreprises : enjeux et défis ».
Le gouvernement veut inciter les industries culturelles et créatives à contribuer davantage à l’économie nationale. Dans ce sens, le ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme organise, du 12 au 14 décembre 2024 la VIIIe édition des Journées de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) dans la capitale. Selon le directeur général de la culture et des arts, Moctar Sanfo, ces journées visent à créer un cadre d’expression et d’émulation pour les acteurs qui évoluent dans le domaine. Il s’agit également, a-t-il poursuivi, de renforcer leurs capacités de sorte à ce qu’ils puissent bénéficier d’outils nécessaires pour mieux se structurer et s’affirmer sur le marché national et international. Durant ces trois jours, plusieurs activités seront organisées, notamment une conférence inaugurale animée par la Chambre du commerce, des panels pour mettre à contribution des spécialistes en vue de partager leurs expériences avec les acteurs de sorte à capitaliser les meilleures expériences. Aussi, a relevé M. Sanfo, des master-class seront organisés à l’endroit des étudiants de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS) et des jeunes entrepreneurs.
Le thème de cette VIIIe édition est : « Développement de l’économie de la culture et formalisation des entreprises : enjeux et défis ». Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Ouédraogo qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a insisté sur la nécessité de conjuguer les efforts afin de relever le défi de la structuration des industries culturelles et créatives. A l’occasion, le ministre a traduit sa reconnaissance aux entrepreneurs culturels qui, en dépit d’une situation économique nationale difficile, se montrent résilients à travers des initiatives pour promouvoir les expressions culturelles et apporter du réconfort à la vaillante population du Burkina Faso. M. Ouédraogo a en outre confié qu’en 2017, les entreprises culturelles burkinabè ont généré un montant de plus de 64 milliards F CFA et contribué à la création de plus de 8 000 emplois selon l’enquête sur le secteur informel. Au regard de cet apport substantiel, le ministre en charge de la culture a soutenu que son département déploie nuit et jour des efforts pour créer un environnement propice au développement d’un secteur culturel et créatif, dynamique et compétitif. Voilà pourquoi, il a invité les acteurs de la culture non en règle à formaliser leurs entreprises. Une démarche soutenue par le président de la confédération nationale de la culture, Téléphone Bationo. Pour lui, le thème est très important pour les industries culturelles. « Nous espérons qu’à l’issue de cette édition, nos membres comprendront l’utilité d’être en règle vis-vis de la législation pour limiter les difficultés au sein de leurs entreprises », a-t-il souhaité. M. Bationo a par ailleurs relevé que les JPICC mettent en valeur leur savoir-faire.
« Nous avons en 8 ans bénéficié de nombreuses formations et de séances de sensibilisation », a-t-il soutenu.
Abdoulaye BALBONE