Rentrée industrielle : le ministre, Harouna Kaboré, lance les activités

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a lancé officiellement, le lundi 17 février 2020 à Ouagadougou, les activités du secteur de l’industrie.

Le Groupement professionnel des industriels (GPI) entend orienter ses efforts vers la relance des activités économiques à travers la conquête de nouveaux partenaires. C’est pourquoi, elle a organisé, le lundi 17 février à Ouagadougou, sa rentrée industrielle qui marque également le lancement des activités 2020 des acteurs. Placée sous le signe de la résilience économique et le renforcement du partenariat, cette rencontre a été l’occasion pour les acteurs de faire un bilan des activités industrielles de 2019 et les perspectives pour l’année en cours. Pour le président du GPI, Mamady Sanoh, 2019 a été celle de la mobilisation pour faire face aux défis de la survie du secteur.

A cet effet, a-t-il ajouté, la solidarité a permis de soutenir des unités industrielles en proie à une grave crise de mévente. Il a salué la forte implication du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat pour soutenir la production locale. A l’entendre, les différentes négociations conduites par le ministère ont permis d’amorcer des partenariats fructueux avec les distributeurs. « Ces actions ont été un réel soutien aux unités industrielles telles que la SN SOSUCO, la SN CITEC et la SAP Olympic qui ont pu écouler la totalité de leurs stocks. Elles ont permis la poursuite des activités dans ces unités et surtout le maintien de milliers d’emplois », s’est-t-il réjoui. Pour 2020, le GPI garde espoir sur la finalisation et le suivi de la mise en œuvre de tous les accords. Quant au ministre en charge de l’industrie, Harouna Kaboré, il a rassuré que les initiatives prises pour relancer l’industrie burkinabè seront maintenues. « Face à la concurrence, des mesures seront prises afin que notre pays ne serve pas de dépotoir aux produits dont la qualité est douteuse », a-t-il indiqué. Cependant, a-t-il prévenu, les industriels burkinabè doivent travailler à améliorer davantage l’offre nationale en quantité et en qualité pour répondre à la demande en constante augmentation et à des consommateurs de plus en plus exigeants.

« La lutte contre la fraude sera intensifiée afin de protéger les industries qui offrent des produits de qualité », a promis le ministre. Il a rappelé que dans le cadre de la stratégie nationale d’industrialisation, plusieurs réalisations ont été faites en 2019. Plusieurs chantiers sont en cours, selon le ministre Kaboré. Il a cité notamment le programme, ‘’une région- une usine agroalimentaire’’ dont l’objectif est de contribuer à la mise en place de conditions propices au développement d’unités industrielles de transformations agricoles compétitives durables sur l’ensemble du territoire national. Aussi, a-t-il poursuivi, son département entend poursuivre l’aménagement de nouvelles zones industrielles et la restructuration des industries en difficulté.

Adama SEDGO

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