Les Forces vives de Guinée, collectif formé de partis politiques , de syndicats et d’organisations de la société civile, ont appelé à une série de manifestations à Conakry et dans le pays à partir de mercredi.
Les affrontements ont fait au moins huit blessés parmi les manifestants et deux dans les rangs des forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP citant une source médicale qui a réclamé l’anonymat.
Des groupes de jeunes très mobiles ont jeté des pierres sur les forces de l’ordre qui répliquaient en lançant des gaz lacrymogènes dans plusieurs quartiers de la capitale.
Les manifestants réclament l’ouverture d’un dialogue crédible en vue d’un retour rapide des civils à la tête du pays, la levée de l’interdiction de toute manifestation instaurée par la Transition en 2022 et la libération de leurs membres emprisonnés ainsi que l’arrêt de ce qu’elles dénoncent comme un « harcèlement » judiciaire exercé par les autorités.
Le Premier ministre guinéen Bernard Gomou a réaffirmé également ce mercredi la disposition du gouvernement à discuter avec l’opposition lors d’une rencontre internationale sur l’eau à Conakry. « Le gouvernement s’efforce de répondre dans le respect des procédures légales à toutes les exigences des mouvements politiques et sociaux. Mais certains parmi eux refusent d’intégrer le cadre de dialogue inclusif » prôné par le gouvernement de Transition, a-t-il déclaré à la tribune.
Sidwaya.info
Source VOA
