Le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions organise du 24 au 27 octobre 2022 la 19e édition de la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC) sous le thème « L’expression du patriotisme dans le contexte sécuritaire actuel : moteur de la résilience des populations ». Le lancement de l’édition est intervenu, le lundi 24 octobre 2022 à Ouagadougou à l’occasion de la Journée nationale du drapeau et des symboles de l’Etat.
Depuis 2004, le ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions organise chaque année la Semaine nationale de la citoyenneté (SENAC). Cette année la tradition a encore été respectée. En effet, la secrétaire générale du ministère, Bibata Nébié/ Ouédraogo a lancé, le lundi 24 octobre 2022 à Ouagadougou la 19e édition de la SENAC qui se tient du 24 au 27 octobre prochain. Placée sous le thème « L’expression du patriotisme dans le contexte sécuritaire actuel : moteur de la résilience des populations », le département ambitionne organiser plusieurs activités de sensibilisation, d’échanges et de concertation sur l’ensemble du territoire national.
Il s’agit, entre autres, de la Journée nationale du drapeau et des symboles de l’Etat, des jeux-concours sur le civisme dans les établissements post-primaires et des conférences sur le civisme et la citoyenneté dans les écoles, les universités et les centres de formation professionnelle. Durant cette semaine, une opération spéciale de délivrance gratuite de documents d’identification sera aussi organisée en faveur des personnes déplacées internes. A l’occasion de la journée consacrée aux symboles de la Nation, Mme Ouédraogo a insisté sur l’importance du drapeau national et des trois autres symboles du Burkina Faso que sont, les armoiries, l’hymne national et la devise. A ce propos, elle a rappelé que l’emblème national est le symbole de notre liberté. « Le drapeau symbolise l’indispensable unité dont nous avons besoin pour relever les défis majeurs qui se présentent actuellement à notre peuple » a-t-elle expliqué.
Respecter nos symboles
Concernant l’hymne national (le Ditanyè), la SG du ministère en charge de la justice a confié qu’il rappelle à tout instant que la liberté et la dignité dont jouit aujourd’hui le peuple burkinabè ont été acquises « au prix des échecs, des succès, de la sueur et du sang qui ont fortifié notre peuple courageux et fertilisé sa lutte héroïque ». Les armoiries, a poursuivi Bibata Nébié/Ouédraogo, renvoient à la noblesse du peuple burkinabè et engagent les citoyens à la vigilance et à l’action pour défendre avec bravoure et dans l’union notre patrie. Quant à la devise, la SG a relevé qu’elle rappelle constamment le peuple burkinabè à la nécessité de se mettre toujours ensemble, dans la justice, pour remporter les victoires devant conduire au progrès.
La SG a par ailleurs invité les populations à respecter ces symboles et transmettre aux jeunes générations les messages et valeurs qu’ils véhiculent. « Respecter nos symboles, c’est d’une part, honorer la mémoire de tous ceux qui ont consenti le sacrifice ultime pour le triomphe de notre liberté et de notre dignité et d’autre part, c’est faire preuve de citoyenneté et d’attachement aux valeurs sociales burkinabè », a-t-elle justifié. Pour elle, cet attachement est une condition sine qua non pour asseoir le Burkina Faso sur les principes qui fondent la cohésion de son peuple. « Cela est indispensable pour faire face à toute difficulté de nature à remettre en cause notre vivre-ensemble, en l’occurrence les défis contemporains auxquels le Burkina Faso est confronté et desquels il triomphera », a assuré Mme Ouédraogo.
Abdoulaye BALBONE