Transformation digitale en Afrique : Le Burkina Faso, le Niger et le Sénégal partagent leurs expériences

Pour le DGTIC, Roch Omar Bougouma, il est important de mutualiser les idées à travers la mise en place d’une tribune d’échanges.

Le ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, à travers sa Direction générale des technologies de l’information et de la communication, a organisé, le jeudi 11 novembre 2021, la Ve édition de la table ronde panafricaine des meilleures pratiques dans le domaine du numérique.

La vision commune des pays africains est de faire du numérique le « socle » du développement économique et social. C’est pourquoi, en marge de la 17e édition de la Semaine du numérique qui se tient à Bobo-Dioulasso, la Direction générale des technologies de l’information et de la communication (DGTIC) du ministère de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale a organisé, le jeudi 11 novembre 2021, la Ve édition de la table ronde panafricaine des « meilleures » pratiques dans le domaine du numérique.

L’édition 2021 de cette table ronde est placée sur le thème : « Les initiatives de transformation digitale : inspiration pour la définition d’une feuille de route basée sur le cas du document de meilleures pratiques « Digital Economy » du Kenya ». Le Niger et le Sénégal ont participé à ces échanges interactifs de partage de ‟ bonnes ” pratiques en matière de transformation digitale.

Selon la représentante du secrétaire général du ministère en charge de l’économie numérique, Aminata Zerbo, par ailleurs Directrice générale (DG) de l’Agence nationale de

La table ronde a permis aux représentants de pays africains de parler de projets digitaux
opérationnels et transposables.

promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC), la table ronde des meilleures pratiques vise à créer un cadre de partage des meilleures pratiques pour la réplication et l’implémentation de solutions numériques innovantes transposables.

Aussi, a-t-elle dit, cette rencontre est une tribune de réflexion sur les thématiques d’actualité dans le domaine du numérique. « Comme le thème le dit, il y a certains pays qui ont pu se démarquer par la mise en œuvre de leur politique de transformation digitale qui sont aujourd’hui des références en Afrique dans ce domaine », a-t-elle avancé. L’idée à travers cette table ronde, a poursuivi la représentante de la ministre en charge de l’économie numérique, est d’échanger et de s’appuyer sur leurs expériences et meilleures pratiques afin de ‟ drafter ” une feuille de route qui pourra inspirer les autres pays dans leur processus de transformation digitale.

Toute chose qui va permettre d’atteindre les objectifs de la transformation digitale du ministère, s’est convaincue Aminata Zerbo.

Mutualiser les idées

Pour ce faire, a soutenu Mme Zerbo, le département en charge de la transformation digitale entend faire du numérique le levier du développement socio-économique du Burkina Faso. Cela passe, d’après elle, par la dématérialisation des procédures en les rendant plus « accessibles aux populations et en rendant les administrations plus performantes et plus productives ».

Il s’agit également, a-t-elle renchéri, de permettre à tous les secteurs de bénéficier des avantages de la transformation digitale pour plus de productivité, d’efficience et de gain. Pour le DGTIC, Roch Omar Bougouma, il est important de mutualiser les idées à travers la

Selon la représentante du secrétaire général du ministère en charge de l’économie numérique, Aminata Zerbo, cette table ronde est une tribune de réflexion sur les thématiques d’actualité dans le domaine du numérique.

mise en place d’une tribune d’échanges telle que cette table ronde panafricaine. Cela, a-t-il relevé, afin de faciliter la transposition de projets et innovations numériques déjà matures et opérationnels vers d’autres pays africains qui partagent les mêmes réalités économiques et sociales.

Par ailleurs, il a rappelé que la présente édition de la table ronde succède quatre autres dont la dernière en date était en 2013, qui ont permis d’engranger des résultats « considérables » dans la sous-région à travers la mise en place, entre autres, du Projet régional d’infrastructures de communication en Afrique de Ouest (PRICAO), du PAV et du IXP au Burkina Faso.

En rappel, l’organisation de cette édition de la table ronde panafricaine des meilleures pratiques a bénéficié de l’accompagnement financier de la Banque mondiale à travers le Projet e-Burkina, de la Direction générale du développement de l’industrie (DGDI) et Smart Africa pour le soutien technique.

Boudayinga J-M THIENON

Edwige Norrockom KAM (Stagiaire)

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