Université Nazi-Boni : Des étudiants signent un recueil de nouvelles

« La forêt des ombres et autres nouvelles » comprend 53 pages et est vendu à 3 000 F CFA. (ABC 1)

Sous la direction de l’écrivain et critique littéraire, enseignant-chercheur à l’Université Nazi-Boni à Bobo-Dioulasso, Dr Adamou Kantagba, sept étudiants de la première promotion des Lettres modernes de l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines/lettres, arts et médias ont rédigé un recueil de nouvelles intitulé « La forêt des ombres et autres nouvelles ».

«La forêt des ombres et autres nouvelles », c’est le recueil de nouvelles collectif issu de la plume d’étudiants de la première promotion des Lettres modernes de l’Unité de formation et de recherche en sciences humaines/lettres, arts et médias de l’Université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso. La présente anthologie s’inspire du travail pionnier de 1985 du Pr Issou Go, depuis la production des nouvelles jusqu’à leur sélection.

Cette nouvelle anthologie est l’œuvre de l’écrivain et critique littéraire, par ailleurs enseignant-chercheur à l’Université Nazi-Boni de Bobo-Dioulasso, Dr Adamou Kantagba. Elle est composée de sept nouvelles produites dans le cadre d’un Elément constitutif d’unité d’enseignement (ECUE) intitulé : « Textes littéraires : nouvelle et roman », en deuxième année de Lettres modernes. « L’Orpheline », « Au Sahel », « La forêt des ombres », « La colère des ancêtres », « Le gain facile », « Amour fatal », « La vasectomie » sont les nouvelles contenues dans le recueil.

A partir des techniques narratives qui leur sont enseignées, les étudiants ont produit une nouvelle de leur choix, avec pour seule contrainte l’usage d’un certain nombre de mots. Ces nouvelles évoquent entre autres, la maltraitance des aide-ménagères, la question du terrorisme et son corollaire de familles endeuillées, l’avortement, les crimes rituels à des fins d’ascension sociale et l’infidélité conjugale.

« Les nouvellistes usent de leurs textes comme prétextes pour réfléchir et nous faire réfléchir, non sans poésie, sur les réalités de notre modernité », fait savoir Dr Kantagba. Pour ce coup d’essai des nouvelles voix de la littérature burkinabè, c’est avec beaucoup de difficultés et de pincements au cœur que les « sept élus » ont dû être sélectionnés parmi les nombreux « appelés », souligne-t-il.

Ces plumes émergentes sont à encourager et il faudra les encourager, affirme-t-il. Dr Kantagba nourrit l’espoir que ces talents en germination pourront véritablement éclore et se bonifier avec les âges, et se constituer ainsi une place de choix dans la « République mondiale des lettres ».

Synthèse de Boudayinga J-M THIENON

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