Zone de libre échange continentale africaine: Le Ghana souhaite abriter le secrétariat

Le ministre du développement  des chemins de fer, Joe Ghartey  a transmis   au chef de l’Etat,  Roch Marc Christian Kaboré, un message de son homologue Nana Akufo Addo, le 10 mai 2019. Il porte  sur le vœu du Ghana d’accueillir le secrétariat de la zone de libre échange continentale africaine  Grâce à l’appui du Burkina Faso.

Le Ghana compte sur le soutien du Burkina Faso dans  son plaidoyer pour abriter le  secrétariat de la  zone de libre échange continentale africaine.  Ce message a été communiqué par l’émissaire spécial du président Ghanéen, le ministre du développement des chemins de fers, Joe Ghartey lors d’une audience  avec le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, vendredi 10 mai 2019. « Le Ghana est  stable  sur les plans politique et économique  et  dispose des infrastructures nécessaires en terme de santé d’éducation  pour accueillir un tel  organe. Plus encore, le Ghana  est très engagé  depuis le début pour  la mise en place de la zone», a-t-il  argumenté à la fin de l’entretien. Le  secrétariat de la  zone de libre  échange continentale va  permettre de faciliter son  processus  d’implémentation et veiller à ce que tous les pays travaillent à la mise en place de l’union  tant rêvé.

La zone de libre échange continentale africaine  dont l’accord a été signé en mars 2018 à Kigali au Rwanda,  va permettre, de l’avis de Joe Ghartey  de réaliser enfin  l’indépendance économique des Etats africains. « Les états africains ont acquis  l’indépendance politique mais je me demande s’ils ont vraiment  l’acquis l’indépendance économique. Celle-ci ne saurait se réaliser tant que tous les pays ne seront pas intégrés pour constituer une union », a-t-il poursuivi.  Cette  zone est perçue comme essentiel au développement économique de l’Afrique, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain, car elle permettra  de réunir 1,2 milliards de consommateurs  avec un PIB cumulé d’environ 2 500 milliards de dollars US, si elle est effectivement mise en place.  Sur les 22 pays  qui doivent ratifier le traité pour son entrée en vigueur, 15 l’ont déjà fait et les autres ont  transmis leurs instruments de ratification, a affirmé M. Ghartey.

Nadège YE

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