Le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale tient, les 25 et 26 septembre 2025, à Ouagadougou une session ordinaire de la Commission nationale du suivi de la mise en œuvre des engagements du Burkina Faso en faveur de la femme (CNSEF). La rencontre est placée sur le thème « Examen et validation du rapport pays sur la mise en œuvre de l’Agenda femmes, paix et sécurité ».
Le ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale veut s’assurer d’une meilleure mise en œuvre des engagements pris en faveur de la femme. Dans ce sens, le
département organise, les 25 et 26 septembre 2025 à Ouagadougou, une session ordinaire de la Commission nationale du suivi de la mise en œuvre de ces engagements. La session est placée sur le thème « Examen et vali- dation du rapport pays sur la mise en œuvre de l’Agenda femmes, paix et sécurité ».
Selon le chargé de mission du ministère de l’Action humanitaire et de la Solidarité nationale, Livin- gstone Saba, cette rencontre vise à présenter le projet de rapport pays sur la mise en œuvre de l’Agenda femmes, Paix et Sécurité. A l’issue de la présentation les participants seront invités à faire des amendements et à formuler des recommandations dans le but d’enrichir le rapport, a-t-il poursuivi. M. Saba a expliqué que le rapport
reflète les progrès réalisés, les bonnes pratiques mais aussi les défis auxquels les acteurs doivent faire face dans un contexte national marqué par des défis sécuritaire, humanitaire et socio-économique.
L’engagement des acteurs salués
Il a aussi confié que ce rapport constitue un outil de suivi et d’évaluation, mais aussi un cadre d’orientation qui va permettre de renforcer les acquis, identifier les défis et proposer des réponses adaptées au contexte actuel.
M. Saba a salué l’engagement des membres de la commission, des organisations de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers qui contribuent chacun à leur niveau à la mise en œuvre effective de l’Agenda « femmes, paix et Sécurité » au Burkina Faso.
La représentante du PNUD et coordinatrice du projet « Femmes-Paix-Sécurité », Rokhaya Paquita, a affirmé que ce projet vise à renforcer la contribution effective des femmes et des jeunes filles aux instances de décision sur les plans national, régional et local et une meilleure participation aux processus politiques et de consolidation de la paix au Burkina Faso.
Mme Paquita a également notifié que dans un contexte de défis sécuritaire et humanitaire, le projet va promouvoir la mise en œuvre de l’Agenda « Femmes-Paix et Sécurité », découlant de la Résolution 1325 et connexes ainsi que la participation politique des femmes pour une gouvernance inclusive. Rokhaya Paquita a assuré que chaque année, un compte rendu sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de l’Agenda « Femmes-paix et sécurité » est dressé en vue de respecter les engagements vis-à-vis du cadre continental de résultat.
Abdoulaye BALBONE
Bénédicte KAM
(Stagiaire)