Concertation gouvernement-secteur privé : La mise en œuvre des engagements examinée

Sous la présidence du Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, (au fond) les membres du comité de pilotage du cadre de concertation gouvernement-secteur privé ont examiné l’état de mise en œuvre des engagements et recommandations de novembre 2018.

Le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, a présidé, le jeudi 7 mars 2019 à Ouagadougou, une réunion du comité de pilotage du cadre de concertation gouvernement-secteur privé. La mise en œuvre des 61 engagements et recommandations sortis de la dernière rencontre entre les parties était à l’ordre
du jour.

La mise en œuvre des 61 engagements et recommandations issus de la rencontre de novembre 2018 entre le gouvernement et le secteur privé connaît des avancées et permet de traiter conjoncturellement et structurellement les problèmes des unités économiques implantées au pays des Hommes intègres.

C’est ce qu’ont noté le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanoh, et le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, à l’issue d’une réunion d’évaluation du comité de pilotage du cadre de concertation gouvernement-secteur privé. Le ministre en a voulu pour preuve le travail de la brigade de contrôle qui permet de combattre la fraude, les mesures prises pour résoudre les problèmes de méventes à la SN-SOSUCO et dans les huileries de Bobo-Dioulasso et tout cela sous-tendu par un mécanisme propre à consolider et un nouveau Code des investissements.

Concernant les agents économiques privés, Harouna Kaboré a expliqué qu’ils ont exécuté à 90% leurs engagements et en ont pris d’autres consistant à la mise en place de nouveaux abattoirs de qualité. Le versement par une dizaine de sociétés minières sur 13 de leur contribution au Fonds minier pour le développement a aussi été souligné. « Le secteur privé prend sa place de moteur de l’économie », s’est réjoui le chef du département en charge du commerce.

Répondant à une question relative à l‘influence de l’insécurité sur les affaires, le ministre Kaboré a confié que les entrepreneurs burkinabè sont les premiers ambassadeurs du Burkina Faso en matière d’amélioration du climat des affaires et prouvent par leurs voyages quotidiens qu’il n’y pas de problème de sécurité empêchant l’investissement privé dans ce pays. Pour lui, les nouvelles mines qui s’ouvrent, les demandes de permis de construire qui se font tous les jours sont aussi la preuve que le Burkina Faso offre un bon climat des affaires.

Quant au vice-président de la CCI-BF, Mamady Sanoh, il a fait savoir que le secteur privé est heureux de constater que les différentes rencontres, depuis 20 ans, ont occasionné des avancées. Au sujet des difficultés liées au coût des facteurs de production, à la fraude, au manque d’infrastructures, etc., il a déclaré que du travail est fait pour y remédier.

Jean Philibert SOME

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