Caravane PNDES Deux mois pour mettre en valeur les réalisations du programme présidentiel

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, a donné, samedi 8 août 2020, à Koudougou, le top de départ de la « caravane PNDES », Plan national de développement économique et social. Jusqu’en octobre prochain, des jeunes sillonneront les 13 régions pour s’approprier les réalisations des quatre années de mise en œuvre du programme du président du Faso.

Pendant deux mois, des associations de jeunes se sont donné pour
mission de s’approprier les acquis du Plan national de développement économique et social (PNDES), après quatre années de mise en œuvre. A travers une caravane dédiée au PNDES, débutée samedi 8 août 2020, à Koudougou, elles ont entrepris de partager avec les jeunes et les forces vives des localités qui seront parcourues, les résultats engrangés dans le cadre de l’exécution du Programme présidentiel, d’identifier les attentes et de dégager les perspectives pour l’élaboration d’un nouveau référentiel. Cette tournée s’inscrit dans une dynamique de redevabilité, a expliqué le coordonnateur de la caravane, Ousmane Sandwidi. « Loin d’être un exercice de propagande (…), il s’agit de suivre et de sensibiliser les populations aux objectifs et aux résultats du PNDES, de participer au financement et à l’exécution des projets et programmes et à la mise en œuvre des référentiels sectoriels et locaux de planification », a-t-il affirmé. Jusqu’au 3 octobre 2020, les jeunes vont sillonner les 13 régions ainsi que 13 communes rurales du Burkina Faso, a précisé Ousmane Sandwidi. Au menu de la caravane, M. Sandwidi a fait noter des campagnes de communication à travers des activités citoyennes et des conférences publiques animées avec l’appui du secrétariat permanent du PNDES. Le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, a souligné que l’adoption du PNDES en 2016, visait à « transformer de façon structurelle l’économie burkinabè pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents pour tous ». Le ministre chargé de la justice, René Bagoro, représentant des parrains, a dressé un bilan satisfaisant dans les domaines de la santé, de l’accès à l’eau potable, de l’éducation, de l’énergie, du commerce et celui des infrastructures. Dans le secteur de la santé, il a retenu l’effectivité de la gratuité des soins au profit des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes, des personnes âgées indigentes puis l’opérationnalisation de la caisse nationale d’assurance maladie universelle. Au niveau de l’accès à l’eau potable de 2016 à 2019, la réalisation de 8 289 forages et 109 925 branchements au réseau d’adduction d’eau, a soutenu le ministre.

Des réalisations à la pelle

Pour le secteur de l’éducation, M. Bagoro a énuméré, notamment la construction de 399 CEG, de 55 lycées et la formation de 11 895 instituteurs adjoints certifiés dans notre pays. Dans le domaine des infrastructures, 842 km de routes ont été bitumées, plus de
1 079,53 km sont en cours d’exécution et plus de 1 928,33 km de pistes rurales ont été aménagées, a-t-il ajouté. Dans le domaine du commerce, de l’industrie et de l’artisanat, le représentant des parrains de la caravane a mentionné la promotion des produits locaux, et celle des petites et moyennes entreprises et l’équipement et la mise en œuvre de l’usine d’égrainage de coton bio à Koudougou. « Durant 4 ans et demi, nous avons travaillé à construire un Burkina Faso meilleur malgré un contexte national et transfrontalier marqué par l’hydre terroriste qui tente de freiner notre élan permanent de construction d’une nation émergente. Malgré l’adversité, le Faso avance, malgré l’ennemi invisible, le Faso se construit », a indiqué René Bagoro.
Le maire de Koudougou, Maurice Moctar Zongo, a également fait cas des investissements dont sa commune a bénéficié dans le cadre du PNDES ces quatre dernières années. Il s’agit de la réalisation de 63 salles de classe, de la construction et de la réhabilitation de 23 lycées et collèges, de 23 forages et d’Adductions d’eau potable simplifiée (AEPS), de 8 infrastructures sanitaires. 2 594 femmes vulnérables ont bénéficié d’un appui de l’Etat dans la région du Centre-Ouest. Après Koudougou, le cap sera mis simultanément sur les régions de la Boucle du Mouhoun et des Cascades pour des échanges avec les populations de ces localités sur les acquis du PNDES.

Djakaridia SIRIBIE

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