La Fédération burkinabè de judo a organisé, les 25 et 26 octobre 2025, dans la salle des arts martiaux du CNOSB, son championnat national. Il a regroupé une centaine de tireurs avec une domination de Bobo-Dioulasso.
L’ambiance en cet après-midi de dimanche 26 octobre dernier, dans la salle des arts martiaux du CNOSB était-elle un signe courant du niveau du championnat national de judo ? L’on peut répondre par l’affirmatif. Car, sur le tatami, les tireurs ont fait montre d’un savoir-faire qui honore cet art martial au Burkina Faso. Au cours de cette soirée, six finales étaient à l’affiche. Et c’est Fodé Bayo du Camp club de Bobo et Faycal Ouédraogo de l’USFA qui ont ouvert le bal dans les -60 kg.
Deux protagonistes qui semblaient se connaitre, car, le combat est allé jusqu’à son ultime moment pour voir le judoka de l’USFA faire parler son vécu avec un ippon. Ensuite, ce sont Abdoul Aziz Sombié (-73 kg) et Patrice Traoré (-90 kg) qui ont vengé leur adversaire en remportant 2 titres pour le Camp club de Bobo. Ils seront imités par un autre club de Bobo, celui de l’ONATEL. Ce club a consacré Akim Diallo (-66 kg), Zié Daouda Coulibaly (-81 kg) et Abass Kébé (-100 kg) champions. Amir Rimbamba de l’ONATEL Ouaga dans les +100 kg a dompté Souleymane Seogo du Camp club de Bobo. Bobo-Dioulasso a encore mis son veto chez les dames en raflant les titres dans les -48 kg (Faouzia Traoré, ONATEL Bobo), les -57 kg (Mariam Sanogo, ONATEL Bobo), les -70 kg (Amina Diallo, ONATEL Bobo), les -52 kg (Cyndi Traoré du camp Kuinima) et dans les +78 kg avec Nelly Sawadogo du Camp club de Bobo.
Cette ville n’a laissé que 2 titres aux sociétaires de l’AS Douanes (Rabiatou Nikièma, -63 kg) et de l’USFA (Marina Nana, -78 kg). Les 3 premiers de chaque catégorie ont été récompensés par des médailles, des gadgets et des enveloppes financières. Et en toute logique, c’est l’ONATEL Bobo avec ses 6 médailles d’or qui a été désigné meilleur club devant Camp club de Bobo (3 médailles d’or) et l’USFA (2). Pour le président de la Fédération burkinabè de judo (FBJ), Pimbi Nikièma, c’est un soulagement d’avoir pu organiser cette activité sans couac. Il a remercié le ministère des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi qui a permis cela. M. Nikièma a rassuré que le judo burkinabè reste une grande famille et doit s’unir.
Epaté par la qualité de la compétition, Sami Hermann Kam représentant le Directeur général du Centre de contrôle des véhicules automobiles, Ahmed Barry, parrain de ce championnat a promis son engagement et son soutien à la FBJ pour les échéances futures. En marge du championnat, l’association Save Me a organisé une campagne de sensibilisation au cancer du sein et celui du col de l’utérus. Elle a aussi procédé à une campagne de dépistage du cancer du col de l’utérus. Au total, une quarantaine de filles se sont fait dépistées. Ce championnat a aussi été l’occasion de rendre hommage à deux pionniers du judo burkinabè. Il s’agit des maitres Djibril Zébé, 6e dan et Jean Marie Abouga, 6e dan.
Yves OUEDRAOGO















