FESPACO 2021: pour une biennale adaptée au contexte sanitaire

Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme organise, les 12 et 13 octobre 2020 à Ouagadougou, un atelier international de réflexion sur l’organisation de la 27e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO).

La 27e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO) se tiendra, du 27 février au 6 mars 2021, dans un double contexte de crise sanitaire et sécuritaire. Dans l’optique d’élaborer un « programme opérationnel et réaliste », le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) tient, les 12 et 13 octobre 2020, dans la capitale burkinabè un séminaire international sur l’organisation de la biennale. Durant quarante-huit heures, la trentaine de participants venus du Mali, du Ghana, du Nigéria et du Burkina Faso sortiront, selon le MCAT, des propositions concrètes pour un « FESPACO réussi ». Selon le secrétaire général du ministère en charge de la culture, Dr Lassina Simporé, et par ailleurs Président du comité d’organisation (PCO) de ce 27e rendez-vous, la biennale aura pour thème :
« La contribution du cinéma à la culture de la paix ». En ce qui concerne le contenu de la rencontre, M. Simporé a indiqué que les réflexions seront principalement basées sur un type de comité d’organisation post cinquantenaire, un festival dans un contexte marqué par la COVID-19 et le terrorisme.
A cela s’ajoute, a-t-il poursuivi, le contexte post-électoral qui peut engendrer des changements institutionnels et de personnes. « Un travail préalable a permis d’identifier les compétences et d’imaginer un scénario au cours de ces deux jours d’atelier. Les résultats des travaux seront livrés à l’issue du conclave », a-t-il affirmé. Quant au ministre de Culture, Abdoul Karim Sango, il a, d’abord, relevé l’importance de la date pour le cinéma africain. Pour lui ce jour représente le 50e anniversaire de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) et de la journée du cinéma africain. M. Sango a rendu, par ailleurs, hommage aux cinéastes pionniers, aux partenaires et autorités politiques qui, en synergie, ont fait de la biennale ce qu’elle est aujourd’hui. « Au-delà de cet hommage, la contribution de nos illustres devanciers nous oblige à prendre davantage conscience de notre responsabilité pour poursuivre qualitativement cette œuvre. Le Fespaco c’est la voie du cinéma africain dans le monde », a-t-il souligné. Il a souhaité que l’action des devanciers puisse se poursuivre malgré les exigences et la rigueur que cela suscite. A la demande du MCAT, une minute de silence a été observée en mémoire des pionniers disparus, dont le célèbre comédien Simon Pierre Nikiéma alias « Briga », décédé le dimanche 11 octobre dernier.

W. Aubin NANA
Nicolas SORGHO
(Stagiaire)

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